Gratin de lentilles et légumes

Gratin de lentilles et légumes

Lentilles et légumes, recouverts d’une purée de pommes de terre et patates douces, le tout doré au four.

Préparation : 30 minutes

Cuisson : 30 minutes

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 120 g de lentilles vertes
  • 2 grosses pommes de terre ( 400 g )
  • 1 grosse patate douce
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 220 g de champignons de Paris
  • 1 c. à s. d’huile d’olive
  • sel
  • poivre
  • 1 c. à s. de sauce soja
  • 10 gouttes de Tabasco
  • 100 g de petits pois (surgelé)
  • 170 ml de boisson de soya non sucré
  • 1 c. à c. de margarine
  • 2 c. à c. de base d’ail et persil
    • 100 g de persil frais
    • 3 gousses d’ail
    • 9 c. à s. d’huile d’olive

Préparation :

Avant de commencer la préparation du gratin, il est plus judicieux de commencer par réaliser la base ail et persil, pour cela on n’utilise que les feuilles du persil, et non leurs tiges, trop dures.
Bien laver et essorer ces feuilles, et les hacher finement avec les gousses d’ail. Mettre ce mélange dans un bocal. Couvrir d’huile, empêchant ainsi le contact avec l’air (la quantité d’huile indiquée ci-dessus est donnée comme référence). Fermer avec un couvercle et mettre au réfrigérateur immédiatement.

Important : Ne jamais laisser le bocal à la température ambiante, afin d’éviter tout risque d’intoxication alimentaire.

Préchauffer le four à 190°C.

Rincer les lentilles et éliminer les impuretés. Cuire dans une casserole d’eau salée, environ 20-25 min, jusqu’à ce qu’elles soient tendres mais encore al dente.
Égoutter, éliminer le liquide et réserver les lentilles.

Entre-temps, éplucher les pommes de terre et les patates douces, les couper en deux et bouillir 20-25 min jusqu’à ce qu’elles soient très tendres. Bien égoutter et réserver.

Préparer les autres légumes : Hacher finement l’oignon; émincer l’ail; trancher finement les champignons.
Chauffer la moitié de l’huile dans une poêle à feu moyen-doux. Y faire revenir l’oignon et l’ail 3-4 min en brassant de temps à autre.
Dans une autre poêle, chauffer le restant d’huile à feu moyen-élevé. Y ajouter les champignons et les faire sauter en brassant, jusqu’à ce que dorés et que toute l’eau des champignons soit complètement évaporée, soit environ 5 min.
Saler, poivrer et ajouter à l’oignon. Incorporer les lentilles, la sauce soja, le Tabasco et la Base d’ail et persil.
Vérifier l’assaisonnement et verser dans un plat de cuisson.

Cuire les petits pois environ 3 min dans une casserole d’eau bouillante salée. Égoutter et déposer sur le mélange de lentilles.

Verser le lait de soya dans un grand bol allant au micro-ondes. Ajouter la margarine et chauffer quelques minutes à découvert, à puissance moyenne-élevée jusqu’à ce que le lait soit très chaud. Ajouter les pommes de terre et les patates et faire une purée de consistance crémeuse.
Saler et poivrer au goût.
Couvrir les étages de lentilles et petits pois avec des cuillerées de purée, en prenant soin d’égaliser chaque couche.

Couvrir d’une feuille d’aluminium et cuire au centre du four jusqu’à ce que bien chaud, environ 30 min. Servir.

Une recette SOS cuisine

Barres tendres au tahini

Barres tendres au tahini

Une délicieuse recette riche en magnésium, facile à préparer.

Préparation : 10 minutes

Cuisson : 30 minutes

Ingrédients pour 12 portions :

  • 140 g de crème tahini
  • 1 petite banane mûre
  • 1 oeuf gros calibre
  • 3 c. à s. de sirop d’érable
  • 120 g de flocons d’avoine
  • 50 g de flocons de noix de coco non sucrés
  • 55 g de graines de lin moulues

Préparation :

Préchauffer le four à 175°C.
Tapisser l’intérieur d’un moule carré de 20 cm de papier cuisson.
Moudre les graines de lin et réserver.

À l’aide d’un robot culinaire, réduire en crème le tahini, la banane, l’oeuf et le sirop d’érable.

Arrêter le robot, ajouter le reste des ingrédients et bien mélanger le tout.

Verser le mélange de tahini dans le moule préparé.
Cuire au four environ 25-30 min.

Sortir du four et laisser refroidir au moins 30 min avant de couper en 12 morceaux et servir.

 

Remarque : Les barres peuvent être conservées 1 semaine dans un contenant hermétique à la température de la pièce ou 1 mois au congélateur.

Rémi Brague, la religion comme vie possible et bonne

Le dernier essai du philosophe revient aux racines du sentiment religieux

Le philosophe des religions qu’est Rémi Brague s’en félicite : on a, comme par enchantement, cessé de considérer sa spécialité comme une bizarrerie superflue. Sur Dieu, sur l’homme, sur la raison, sur le droit et sur la politique, l’étude philosophique des religions permet de clarifier des situations réelles et actuelles.


Or il est soudain apparu nécessaire de comprendre le monde dans lequel nous vivons. Pour nous y aider, Rémi Brague propose un ensemble d’essais consacrés à l’étude de ce que l’on désigne communément par le terme de religion.

D’ailleurs, ce n’est pas si simple. Il existe des dieux sans culte (chez Aristote), des doctrines du salut sans dieu (le bouddhisme). Et des religions révélées ou naturelles, sans compter les innombrables -isme qui ont chacun érigé leur propre idole (progressisme, nationalisme, racisme…). En s’appuyant sur des idées développées par Alain Besançon à propos du communisme, Rémi Brague souligne que l’idéologie, plus qu’une religion, est une « double perversion de la science et de la religion, perversion croisée, l’une pervertissant l’autre ». On n’invente pas si facilement une religion, à moins d’être un « esprit légèrement dérangé » comme Auguste Comte.

Si la vie était due au hasard…

Du reste, on sait que Rémi Brague est chrétien. Selon lui, comme par hasard, le christianisme est la religion absolue, « dégagée de tout lien ». Ni peuple (judaïsme), ni droit (islam), ni sagesse (bouddhisme). C’est aussi, pour lui, l’occasion de mettre en évidence une certaine faiblesse : le concept de religion, conçu dans un environnement chrétien, s’applique assez mal aux autres religions.

L’un des problèmes les plus épineux est le monothéisme. « Que fait le monothéisme de la pluralité ? Que fait le polythéisme de l’unité ? » Rémi Brague rappelle les notions gigognes définies par Aristote : le nombre, l’espèce, le genre, l’analogie. Aussi se pose-t-il une question qui n’est peut-être pas entièrement rhétorique : la différence est-elle si grande entre une myriade de dieux et un dieu unique, sachant que tous sont radicalement différents du monde ?

À lire aussi : Musulmans, pourquoi Jérusalem ?

On observe dans l’histoire un passage de l’animisme au polythéisme, puis au monothéisme – et enfin à l’athéisme. C’est fâcheux. Pourtant, l’athéisme est impossible, et cela en vertu d’un raisonnement parfaitement rationnel : si la vie était due au hasard, l’homme n’aurait aucune raison de la souhaiter, ni de la maintenir et de la transmettre. Reste cette impression étrange que le monothéisme n’est qu’une transition entre le polythéisme heureux et l’athéisme malheureux. À ce propos, Rémi Brague s’emploie à souffler le tiède et le froid. D’une part, il souligne qu’un retour au paganisme ne serait pas si grave, si la science moderne ne l’avait pas privé de « ce qui le rendait plausible » (les naïades dans les sources, Zeus brandissant la foudre). D’autre part, il met en évidence le fait que les nouvelles idoles disponibles ne sont pas extrêmement attirantes (nation, progrès, classe, race).

L’idolâtrie n’est jamais plus dangereuse et mortifère que quand l’idole est unique

Quel est, finalement, le critère de la divinité authentique ? Ce n’est pas le sens du sacré, mais le respect pour la sainteté. « Le Nouveau Testament s’oppose à la sacralité du pouvoir politique en affirmant que le Seigneur n’est pas César, mais bien Jésus crucifié. »Cette interprétation a plus d’allure que l’apologie ordinaire de la laïcité (rends à César…). Rémi Brague poursuit : « Et ce qui est saint n’est pas à mes yeux ce pour quoi on peut et doit mourir, mais avant tout ce qui rend la vie possible et bonne. » Soyons positifs.

Et pourtant, notre auteur a aussi ses moments de faiblesse. Une petite tentation stoïque, peut-être, ou du moins épicurienne. Les dieux d’Epicure « ne se soucient pas de ce que nous faisons et mènent une vie paisible de contemplation. Mais, de la sorte, sans le savoir, ils procurent aux philosophes un modèle de règles de vie qu’il leur faut respecter pour être heureux comme un dieu parmi les mortels ». Tout comme les grands couturiers s’habillent en noir, le philosophe des religions rêve de simplicité. C’est peut-être le goût du danger qui ramène Brague au christianisme, du moins au monothéisme. Car, selon lui, « l’idolâtrie n’est jamais plus dangereuse et mortifère que quand l’idole est unique ». Fort heureusement, il y a un antidote, l’humanisme, disons plutôt la confiance en l’homme. À propos du fameux discours de Benoît XVI à Ratisbonne (le 12 septembre 2006), dont le thème était la religion et la raison (et pas seulement la supposée critique de l’Islam), Rémi Brague rappelle que le Dieu de la Bible, quand il met l’homme en procès, ne le fait jamais à l’égard de ses « intérêts personnels » (en raison de la transgression d’un rituel, par exemple), mais toujours parce que la justice a été violée envers des êtres humains (parjure, violences). Et Dieu prend à témoin les montagnes (la nature). Il s’agit d’un débat rationnel en présence d’un tiers désintéressé, autrement dit nous sommes à la racine du droit, dont le fondement lui-même est l’amour, c’est-à-dire le « respect envers ce qui est ».

« La liberté occidentale représente une tradition ancienne dont il faut chercher la source avant tout dans la période médiévale »

Il faut s’interroger sur cette origine divine de l’injonction de justice. C’est-à-dire, « pour le christianisme, ce que Dieu dicte à la conscience. Les Lumières n’ont pas inventé la liberté. « La liberté occidentale représente une tradition ancienne dont il faut chercher la source avant tout dans la période médiévale ». Et le Moyen âge lui-même a construit sa vision du monde sur la Bible, qui contient des conceptions implicites sur la liberté.

Puisque les religions sont à la fois semblables et différentes, il n’est pas étonnant que les idées qui les concernent soient confuses, notamment celle de laïcité, que l’on confond souvent avec celle de séparation. Or l’Etat et l’Eglise n’ont pas besoin d’être séparés, puisqu’ils n’ont jamais été unis. « Ce que nous appelons “séparation” est l’interruption d’une dépendance mutuelle ou même d’une coopération. »

La vraie séparation, selon Rémi Brague, consiste à renégocier sans cesse des relations « nécessairement contingentes ». Faut-il comprendre : un peu comme fait le Dieu de l’Islam avec le monde ? De fait, la philosophie des religions n’est pas avare de paradoxes, comme en témoigne quelques aphorismes semés ça et là par Rémi Brague. Par exemple, à propos de séparation/laïcité/désacralisation : l’Eglise fut la première bureaucratie étatique en Europe, et c’est l’Eglise même qui s’est efforcée de désacraliser le pouvoir des rois afin de s’assurer le monopole du sacré.

A la reconquête des libertés de mon corps

Hôpital d’Orsay

A la reconquête des libertés de mon corps

Samedi 3 février

Une nuit entamée tôt, vers 21 :00, avec deux gros trous de 1 heure ou plus vers minuit et 4h30, et me voilà réveillé à 6 :58 par l’envie d’aller aux toilettes. Le lit motorisé m’aide à me lever : le plus dur est de basculer la jambe droite en-dehors du lit, mais finalement, ca se passe bien.
Je reviens dans mon lit et me rendort un peu.

8 :00 : Je suis bien réveillé. Mon fauteuil est en face de mon lit, mais ce n’est pas bonne place : il faut le déplacer près du lit. Est-ce que je vais y parvenir ? Je vais essayer. J’enfile mon déambulateur de compétition et je vais au fauteuil. Aucune roue n’est bloquée et c’est un jeu d’enfant de le déplacer au bon endroit.
Je m‘y installe et je commence la lecture des SMS, des messages pro, des messages personnels.

8 :45 : Le petit déjeuner arrive. Thé + pain + miel.

9 :15 : Le médecin passe, un grand jeune homme noir. Il confirme l’indication de me laisser sortir demain dimanche donnée par son collègue hier matin. Je croyais vraiment avoir compris hier matin qu’il me laisserait sortir aujourd’hui samedi, mais l’infirmière semble sûre d’elle. Ca sera donc demain dimanche.

10 :00 : Je décide de faire le tour du noyau central du bâtiment avec le déambulateur. Je suis bien plus efficace qu’hier. J’aurais pu le faire d’une seule traite si nous n’avions pas tapé la discute avec une patiente en chaise roulante. Motarde comme moi, mais avec une particularité rarissime : elle ne ressent jamais la douleur ! Ainsi sa double fracture du tibia et du péroné qui ne lui a jamais fait mal.
De retour dans mon fauteuil, je relève le compteur : 126 « pas ».

10 :30 : le kiné fait sa tournée. Il m’accompagne avec les béquilles. Ca n’a rien à voir avec hier : je vole littéralement au-dessus du sol : c’est beau !. Je m’entraine dans les 4 marches d’escalier entre les bâtiments, tout seul, montée et descente. Du coup, le kiné repart avec le déambulateur : cet instrument n’est déjà plus de mon niveau.

11 :00 : la salle de bain est libre à présent. Tout à l’heure, j’ai proposé à l’aide-soignante de prendre ma douche tout seul et de l’appeler au secours si nécessaire. Bien entendu, il me faut la chaise en plastique pour laver les jambes. Je prends tout mon temps : c’est bon.

13 :10 : Je viens de déjeuner, et je sens qu’une petite sieste serait la bienvenue … Je me réveille 1 grosse heure plus tard. Ma camarade d’infortune qui ne sent pas la douleur, motarde aussi, vient me faire un brin de causette au saut du lit. Une vraie louloute de banlieue.

15 :00 : Mon compagnon de chambre reçoit sa femme, qui ne cesse de causer. Elle raconte que René et Marcelle (j’invente …) ont passé toute la journée de samedi dernier à « profiter des soldes chez Decathlon, du matin jusqu’au soir. Ils ont acheté 3 magnifiques manteaux de ski, super-chaud-là tu sais. Des doudounes. A moitié-prix ! »
« Mais ils ne font pas de sport …» lui marmonne le mari affaibli
« Ben non. C’est curieux quand même … Mais tu te souviens que chez eux, y’a des tas de linge sale partout. Il parait qu’ils ne lavent pas le linge ; ils en changent ».

16 :30 : Véronique me rend visite. Je lui montre toute l’étendue de mon autonomie en allant jusqu’au lobby entre les deux bâtiments. Là se trouve un fauteuil, libre : ca tombe à pic. Elle restera 1 petite heure.

20 :30 : Extinction des feux. Le temps se passe de petite sieste en petite promenade et petite lecture dans ce petit périmètre.

Dimanche 4 février

7 :28 : Réveil pour la 4° fois depuis 1 :30. Je me lève. J’aurais quand même dormi plus de 8 heures (11 -3=8 … ca doit être ca). Doucement. Pipi aux toilettes, puis fauteuil, dans le noir qui s’attarde.
J’ai mal partout. L’infirmière passe à 8 :00 et s’étonne de voir que je n’ai pas absorbé mes 3 cachets hier soir, mais juste un Doliprane 500. « Laissez le Contramal de côté si vous voulez, mais prenez quand même le Doliprane ; c’est que ca fait mal une cassure ».
Ah … Bon alors, je comprends mieux.
Je me découvre des douleurs partout, là (les côtes hautes à droite) et là (les côtes basses à gauche).
«  C’est normal. C’est comme ca : les douleurs se réveillent petit à petit. C’est pour ca qu’on vous garde un peu ».

8 :15 : Je m’installe pour poser ces quelques notes sur l’écran.
Il faut aussi que je travaille pour DFY : ce matin, c’est un vrai défi !

 

Atelier pleine conscience à Paris le 20 janvier 2018

Quelques références à creuser qui ont été citées :

  • Bernie Glassman, un moine (asiatique ?) qui a inspiré beaucoup de gens aux US
  • Jean-Yves Leloup, plus près de chez nous
  • Le livre de Alice Miller : « Le drame de l’enfant doué »
  • Etty Hillesum, ?
  • La définition de la spiritualité selon Olivier Raurich : « Se connecter a ce qu’il y a de vivant et en prendre soin »

Le site de l’invitation, copié ci-dessous :

Sébastien Henry, Ilios Kotsou, Yasmine Liénard, Dat Phan-Angevin & Olivier Raurich animaient un atelier d’une journée à Paris :
La pleine conscience au cœur de la société
Samedi 20 janvier 2018 de 9h30 à 18h
Espace Reuilly, au 21, rue Antoine-Julien Hénard, Paris 12ème (métro Montgallet ou Dugommier). 

Présentation de l’atelier

Issue des grandes traditions contemplatives de l’humanité, la pleine conscience est adaptée à la culture et aux valeurs humaines occidentales. Elle vise à la connaissance approfondie du fonctionnement de l’esprit et à la régulation des émotions. Ses bienfaits, largement authentifiés par les neurosciences, la médecine et la psychologie modernes, sont multiples :

• Au niveau personnel : réduction du stress, contribution à la guérison physique et mentale, accroissement du bien-être et de la bienveillance envers soi-même…

• Au niveau collectif : accompagnement de la souffrance, harmonie relationnelle, gestion des conflits, créativité et intelligence collective,…

Cette journée réunira des intervenants de premier plan, spécialistes, conférenciers et acteurs majeurs de la pleine conscience et de la sagesse laïques qui nous montrerons comment intégrer ces pratiques dans nos vies quotidiennes, au cœur de la société.

Parmi les objectifs de l’atelier nous souhaitons :

• Offrir à chaque participant une authentique expérience personnelle des différents aspects de la pleine conscience dans l’immobilité et dans l’action, sous forme de pratiques guidées

• Présenter la validation scientifique de la pleine conscience, et ses bienfaits sociétaux dans les domaines comme la médecine, la psychologie, l’entreprise, la relation amoureuse et familiale, afin de poser les bases du nouveau paradigme humaniste de demain.

La journée ne nécessite pas de prérequis et est accessible à toute personne intéressée.

Programme  (sous réserve de modifications)Ouverture des portes à 9h.

> 9h30 : Introduction de la journée

> 9h50 – 10h10 : Méditation guidée par Dat Phan-Angevin : Pleine conscience du corps : mouvements et assise.

> 10h10 – 10h50 : Intervention de Sébastien Henry : Feu sacré: traditions de sagesse et engagement pour un monde plus juste.
Méditer, innover, s’engager.
La pratique de la méditation est souvent perçue avant tout comme une pratique pour soi-même, pour trouver ou retrouver stabilité et paix intérieure. Mais elle aussi au même degré une invitation à se sentir plus connecté avec les personnes autour de nous. Peut alors émerger en nous une envie de s’engager davantage, accompagnée de la force et du courage nécessaires pour ouvrir de nouvelles voies vers un monde plus juste..

> 10h50 – 11h15 : Pause

> 11h15 – 11h20 : Intermède musical

> 11h20 – 11h40 : Méditation guidée par Dat Phan-Angevin : Pleine conscience du souffle – méditation sur les émotions.

> 11h40 – 12h20 : Intervention de Yasmine Liénard : Le pouvoir thérapeutique de la pleine conscience – connaissance de soi et auto-guérison.
La pleine conscience est un changement de paradigme dans le soin : le sujet peut s’auto guérir ou en tout cas trouver des ressources profondes en lui. Il y a une méthode de transformation de l’esprit et de la vision de la réalité : tout ce qu’on croyait vrai est remis en question, incluant aussi la souffrance puisqu’elle-même est auto-générée par notre propre esprit.
Je vous invite ainsi à méditer précisément sur les racines de la souffrance dans la perspective des thérapies cognitivo-comportementales et des apports de la psychologie contemplative.

> 12h20 – 12h30 : Présentation des actions humanitaires de l’association PSE.

> 12h30 – 14h : Pause déjeuner, vente et dédicace des livres

> 14h – 14h10 : Intermède musical

> 14h10 – 14h50 : Intervention de Olivier Raurich : Neurosciences, Physique Quantique et Pleine Conscience : Réenchantons le monde !
Les neurosciences confirment les bienfaits de la méditation, tandis que les découvertes de la physique moderne ouvrent une perspective radicalement nouvelle sur l’être et le monde. La pleine conscience permet d’incarner cette vision dans l’ici et maintenant. Une méditation guidée nous conviera à l’expérience directe de la grande ouverture de la pleine conscience.

> 15h50 – 15h10 : Méditation guidée par Olivier Raurich

> 15h10 – 15h40 : Pause

> 15h40 – 16h20 : Intervention de Ilios Kotsou : La pleine conscience dans la vie quotidienne – la gestion des émotions.
Méditer, n’est ce pas simplement être présent? En ce sens, le plus important n’est pas la dimension rituelle de la méditation mais son aspect concret, pragmatique. La pratique de la méditation nous invite à habiter notre vie quotidienne avec davantage de présence bienveillante, et par là à (re)trouver une forme de liberté que nous pouvons mettre au service des autres et de la vie.

> 16h20 – 16h40 : Méditation guidée par Ilios Kotsou

> 16h40 – 16h50 : Intermède musical

> 16h50 – 18h : Table ronde avec nos intervenants, réponses aux questions des participants et conclusion.


Remarques :

L’Espace Reuilly sera configuré en mode salle de spectacle et nous vous proposerons de pratiquer les méditations assis sur les sièges de la salle. Il n’est donc pas utile d’apporter tapis ou coussins de méditation, mais cela reste possible cependant pour ceux qui le souhaiteraient.

Pendant les pauses, café, thé, tisane, jus de fruit, viennoiserie… seront à disposition.

La salle restera ouverte entre 12h30 et 14h pour les personnes qui souhaiteront manger sur place ce qu’elles auront apporté. Les ouvrages des intervenants seront en vente sur place et une séance de dédicace aura lieu à la pause de midi puis à la fin de l’atelier.


Nos intervenants
Sébastien Henry


Sébastien Henry, diplômé de l’ESSEC et licencié en psychologie et en philosophie, a commencé une pratique quotidienne de la méditation en 2000, juste avant de partir en Asie où il a travaillé pendant 10 ans.
Manager puis dirigeant d’entreprise, il a d’abord longtemps expérimenté pour lui-même comment inviter cette pratique au cœur de l’action. De retour en Europe, il accompagne désormais des dirigeants d’entreprises et des équipes de direction de grands groupes qui souhaitent eux aussi nourrir leur travail individuel et collectif par la pratique de la méditation de pleine conscience. Il s’est aussi engagé au sein de plusieurs associations pour qu’elle devienne plus facilement accessible à ceux et celles qui en ont particulièrement besoin à une période particulière de leur vie (prisonniers, enfants en difficultés, malades hospitalisés, personnes en grande précarité).
Il est l’auteur de quatre livres, dont Quand les décideurs s’inspirent des moines. Neuf principes pour donner du sens à votre action (Dunod, 2012) et Ces décideurs qui méditent et s’engagent. Un pont entre sagesse et business (Dunod, 2014). www.sebastienhenry.fr 
ILios Kotsou


Docteur en psychologie, Ilios Kotsou est chercheur au sein de la chaire Mindulness, bien-être au travail et paix économique de Grenoble École de Management. Formé à la mindfulness (MSBR et MBCT), il est membre de Mind and Life Europe et a cofondé l’association Émergences (www.emergences.org).
Passionné par tout ce qui touche à l’humain, il a été actif pendant plus de quinze ans dans le domaine de la gestion des conflits et des émotions tant en Europe qu’en Asie et en Afrique (notamment pour Médecins sans frontières, des athlètes de haut niveau et des médiateurs scolaires).
Son dernier livre Éloge de la lucidité a remporté le Prix Psychologies-Fnac 2015. 

Yasmine Liénard


Yasmine Lienard est médecin psychiatre, ancienne chef de clinique de l’hôpital Sainte Anne, thérapeute cognitivo-comportementaliste et instructrice de pleine conscience depuis plus de dix ans. Elle enseigne les fondements de la pleine conscience dans trois Diplômes Universitaires pour les soignants (Gestion du stress des soignants à l’hôpital de la Pitié Salpétrière, Psychopédagogie du comportement alimentaire à Dijon, et à Toulouse pour la place de la méditation dans la relation de soin).
Yasmine a exploré diverses traditions de méditation ( zen, tibétaine, hindoue, vipassana) et a cherché comment elles pouvaient nourrir la psychiatrie de façon laïque. Elle a par ailleurs fondé avec d’autres le mouvement S’asseoir Ensemble et les Mercredis Autrement afin de permettre à tous de s’initier à la pleine conscience et mettre la méditation au coeur de la vie collective.
Elle est l’auteure de deux ouvrages aux éditions Odile Jacob Pour une sagesse moderne, les psychothérapie de troisième génération paru en 2012 et A la recherche de son vrai Soi, méditer pour trouver sa véritable nature paru en 2015. son blog pleine-conscience.fr

 

Dat Phan-Angevin


Dat Phan-Angevin a été ordonné en tant que moine bouddhiste avec le maître Zen, Thich Nhat Hanh dont il a reçu transmission en 2000. Il dispense des formations en Europe et aux États-Unis dans les domaines de l’éducation, de santé, et en entreprise dans une programme nationale de pleine conscience intitulé « Restons Zen » actif dans vingt villes, auprès de 3000 salariés et de dirigeants depuis 2011.
Il est fondateur des Cèdres Bleus, lieu de l’apprentissage de la pleine conscience et du mieux-être maisonauxcedresbleus.com  où il vit paisiblement heureux avec deux filles extraordinaires et une femme sublime. 
Olivier Raurich


Olivier Raurich est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieur de la rue d’Ulm, agrégé de mathématique. A 24 ans il rencontre le bouddhisme, pratique puis enseigne la méditation et la sagesse de cette tradition pendant de nombreuses années.
Issue de sa double formation de scientifique de haut niveau et d’enseignant de méditation expérimenté, son approche actuelle de la méditation laïque et humaniste authentifiée par la science répond aux problématiques de nos sociétés contemporaines.
Il est l’auteur de trois ouvrages sur la méditation, dont le dernier est Science, méditation et pleine conscience, 2017, éditions Jouvence. www.olivierraurich.com

 

 

Manger moins de viande …

Début décembre, j’ai rencontré à la Menthe Poivrée de Gometz des activistes de l’association L214 qui plaidaient la cause des animaux et faisaient la promotion du vegan. Sans aller jusqu’à devenir vegan, nous pouvons très certainement se nourrir mieux, notamment en consommant moins de viande.

Je me suis donc inscrit sur le site vegan-pratique qui organise un challenge de 21 jours à destination des gens qui, comme nous, veulent faire un effort pour manger plus sainement.

Un autre site, vegOresto.fr, propose de répertorier les restaurants qui proposent des formules vegan, en mode collaboratif.

Il semble qu’il s’en trouve un près du parc de Sceaux qui mérite le détour : savvy, 4 rue du Four (92330 Sceaux) au 01 46 83 99 79

 

L’art du pastel de Degas à Redon – Musée du Petit Palais

Des personnes inspirantes vues dans le film « En quête de sens »

Bruce Lipton, biologiste à Stanford. « L’évolution spontanée »

Les 3 questions fondamentales

  1. Comment est-on arrivés là ?
  2. Pourquoi est-on arrivés là ?
  3. Comment réussir sa vie ?
Hervé Kempf. Il a quitté Le journal Le Monde pour créer Reporterre

Plutôt de se concentrer sur les vrais enjeux :

  • écologie
  • inégale répartition
Les 3 réponses du capitalisme finissant :
  1. Nous avons le meilleur système possible : TINA
  2. Le monde va mal ,mais C’est compliqué : laissez faire les experts
  3. Le croissance et la technologie vont résoudre les problèmes

Pierre Rhabi. Il faut juste avoir sa souveraineté.

Marianne Sébastien – Entretiens de Millancay –  – Voix libres

Renoncer à lutter contre les méchants

mais pour les bons

Réfléchir et faire des bilans, ca prend beaucoup de temps.

Plutôt que cela, faisons des choses.

Vandana SHIVA – Prix nobel alternatif

Satish KUMAR – « No destination » livre qui raconte son voyage de 12 000 km pour apporter un sachet de thé aux puissants de la planète

Le Schumacher College en Angleterre
Le bonheur, c’est savoir te contenter de ce que tu as.
Cassandra VIETEN. Institut des sciences noétiques
Arnaud DESJARDINS. mort en 2011
Dr Ibrahim Abdurrahman FARAJAJE

Point avec Alain Dupuy

Ce jeudi 14.09, j’ai eu Alain Dupuy.

Ce n’est pas lui qui a touché au coin de la grangette : il avait oublié, et il me promet qu’il va y passer.

Concernant les tuiles à conserver, une 50-aine suffiront, et les autres peuvent être portées à la décharge. Mais c’est payant, et il me conseille de trouver un endroit (un chemin, un remblai) pour les poser là.
De fait, je peux encore en mettre au bord du champ avec le reste. Mails il me faudrait une vraie remorque pour cela, et donc un tracteur.
Je demanderai à la maman de me prêter le vieux renault ; Jean-Pierre me dit qu’il n’a pas démarré depuis plus d’un an, mais qu’il devrait fonctionner.