S3Odéon – L’événement de rentrée des curieux de la santé

C’était très bien.

Le format très court ne permet pas de creuser quoi que ce soit, mais ca permet de positionner un pointeur sur quelque chose d’intéressant et qui mérite d’être creusé. Je n’irai donc pas tous les ans mais je suis très content d’y avoir consacré ce samedi (et avec Véronique, en plus)

Lever!de!rideau!sur!un!dialogue!inédit!entre!Science,!Santé!et!Société! S3Odéon est!un!nouvel!événement!dédié!au!futur!de!la!santé.!Le samedi!12!septembre,! des scientifiques,! « startuppers »,! philosophes,! économistes,! acteurs! de! terrain…! parmi! les!plus!reconnus!du!moment!présenteront chacun!une!idée,!une!découverte,!un!projet, dans! un! format! court! et! vivant.! Plusieurs intermèdes permettront! au public! et! aux! intervenants!de!se!retrouver!librement!pour!échanger.

Un!nouveau rendez?vous!pour!comprendre!et!réfléchir!aux!évolutions!qui!se!dessinent S3Odéon!s’adresse!à!tous!ceux!qui!veulent!comprendre!le!foisonnement!de!découvertes et!d’initiatives!autour!de!la!santé et!participer!à!la!réflexion!sur!son!avenir.!L’événement!a vocation! à! être! reconduit! chaque! année! pour! accompagner! le! rythme! soutenu! des! innovations.!

L’économiste!Philippe!Aghion
Le!neuroscientifique!Yves!Agid
L’immunologiste!JeanVFrançois!Bach
La!neuropsychologue!Anne!Chervet
L’économiste!JeanVMarc!Daniel
L’expert!en!innovation!PierreVLouis!Desprez
L’experte!en!interaction!hommeVrobot Laurence!Devillers
La!généticienne!Alexandra!Durr
Le!neuroVimageur Richard!Frackowiak
Le!microbiologiste!Dusko!Ehrlich
Le!médecin!et!chercheur!en!biologie!Alain! Fischer
L’expert!de!l’innovation!participative!en! sciences!Thomas!Landrain! Le!biologiste!moléculaire!Michel!Lazdunski
Le!chercheur!et!entrepreneur!en! nanotechnologies!Laurent!Levy!!
Le!fondateur!de!MyHospiFriends Julien!Artu
Le!médecin!et startupper!Benjamin!Pitrat
Le!médecin!de!santé!publique!Etienne! Minvielle
Le!neurologue!Lionel!Naccache
La!psychiatre!d’enfants!et!d’adolescents! MarieVRose!Moro
Le!médecin!et!éthicien!Didier!Sicard
Le!cancérologue!Thomas!Tursz
L’entrepreneur!et!militante!du!bienVvieillir! Annie!de!Vivie

Le Grand Bleu à Sarlat – Une bien belle plongée

Véronique voulait voir Sarlat, et so la reine mère.
Nous y allâmes à 3 par la route des écoliers : Noailles, Chasteaux, Nadaillac, Salignac, St-Crépin-et-Carlucet (mais si …)

Nous avons pris le menu découverte, option poisson ET viande pour Pierre qui voulait faire maigre (poisson) mais aussi déguster les ris de veau

ENTRÉE
Pied de cochon caramélisé, croquant de radis, vinaigrette de riz et romarin, sorbet betterave (la reine mère, Pierre)
Foie gras IGP du Périgord au brugnon confit, crème de papaye au gingembre, granité de vin de noix et pain de mie aux noix
Langoustines juste saisies au beurre d’agrumes sur une salade croquante de fenouil, sauce au yuzu (Véronique)

POISSON
Cabillaud breton cuit au chalumeau, julienne de céleri et pomme granny au poivre de Sichuan, fraises Mara des Bois et coulis d’ortie, jus de pomme granny (Véronique)
Saint-Pierre de l’Atlantique Nord poêlé et un jus dans l’esprit japonais à l’huile de sésame, chantilly de haricots verts tiède et fraîcheur de choux fleur, avocat et tomate cœur de bœuf (Pierre)

VIANDE
Ris de veau de lait caramélisés, mousseline de pomme de terre aux cèpes, beurre d’oignon, réduction de vin de noix (la reine mère, Pierre)
Demi pigeon cuit à basse température et sa déclinaison de légumes à la provençale, jus corsé

DESSERT
Abricots semi confits, ganache Jivara au kumquat, sorbet cacao (Pierre)
Framboises et petit sablé, crème citron à la verveine sur une pulpe de rhubarbe, sorbet fruits rouges (la reine mère)
Macaron olive noire, crème d’asperge verte et fraises Mara des Bois, glace olive noire (Véronique)

 

Autres menus

Menu du Marché (Uniquement au déjeuner) – 36 euros
(Mise en bouche – Entrée du jour – Poisson du jour ou viande du jour – Dessert du jour)
Ou 50 euros – (Mise en bouche – Entrée du jour – Poisson du jour – Viande du jour – Dessert du jour)

Menu Découverte 54 euros (Mise en bouche – Entrée – Poisson OU viande – Dessert)
Ou 70 euros (Mise en bouche – Entrée – Poisson ET viande – Dessert)

Menu Dégustation 105 euros – (Mise en bouche – trois Plats – Dessert)
Ou 125 euros – (Mise en bouche – quatre Plats – Dessert)

Roulé de bœuf, foie gras poêlé et langoustine au sésame, dans un consommé umami
Demi homard rôti, sauce yuzu et pommes rattes écrasées au citron vert
Turbot truffé sur un croquant de céleri et pomme grany truffé, beurre acidulé pomme truffe
Ris de veau caramélisés et truffés accompagnés d’un risotto de truffe, écume truffée
Soufflé à la Mandarine Impériale, glace coriandre

Menu Petit Gourmet 12 euros (plat et dessert)
16 euros (entrée, plat et dessert) Menu enfant jusqu’à 12 ans

Suggestion de fromage (9 euros)
Pour chaque menu 

 

–RESTAURANT LE GRAND BLEU – 43, AVENUE DE LA GARE – 24 200 SARLAT —
www.legrandbleu.eu               contact@legrandbleu.eu
Tel : 05 53 31 08 48

La Crémaillère – On y est accroché dès la 1° visite

En ce samedi 15 août, nous avons fini par opter pour ce restaurant, à Brive.

Un déjeuner à 4 ce midi. Nous y sommes allés en regrettant que les 7 de Tulle soient complets, mais on ne regrette pas la découverte : c’était vraiment bien. Ci-dessous le menu, et je rajoute que les tables sont espacées et la décoration épurée.

  Menu
  Le menu du marché avec ses 3 formules
Entrée, Plat et Dessert 23€ – entrée /plat 21€ –  plat/dessert 19 € 

Nos entrées :

Foie gras de canard mi-cuit
Cervelle de veau « croustillante et fondante » (la reine mère)
Œuf mollet crème de cèpes et pointes d’asperges vertes (Pierre)
Crosties d’escargots au beurre d’ail, mousseline de choux fleur glacée
Gourmandise aux 2 saumons, haricots verts et avocat, vinaigrette d’agrumes
Suggestions du chef en entrée : La déclinaison de foie gras de canard: Mi-cuit, en crème brûlée et poêlé (Supp 3 €)  (Véronique)
(La Madeleine n’a rien pris)

Nos plats :

Tartare de bœuf Limousin en rouleaux de printemps (Pierre)
Magret de canard et son pressé de choux farci au foie gras
Croustillant de veau du Limousin, jus court (supp 6€) (la Madeleine. Je l’ai un peu aidée au début, mais elle s’est bien réglée. et si elle avait vu le supplément, je crains qu’elle ne l’ait pas pris, par modestie)
Trilogie de poissons printannière de légumes
Risotto aux rognons et ris de veau façon fôrestière (la reine mère, qui m’a fait goûter : excellent)
Suggestions du chef en plat : Thon grillé, fricassée de moules et girolles (supp 6 €) (Véronique)

Nos desserts:

Crémeux chocolat, fève tonka et fraîcheur de pêche (Véronique)
Comme un fraisier, en verrine (Pierre)
Soufflé chaud au miel et liqueur de noix (la reine mère)
Parfait glacé aux fruits rouges et son giboulet de cerises (la Madeleine)

et puis il y avait aussi (mais on a déjà assez goinfré comme ca !)

Menu découverte à 39€
en cinq plats
Choisi par le chef et servi à l’ensemble de la table

Pour une vraie égalité des chances – Académie Française

Sur le site de l’Académie Française

Le 11 juin 2015

Déclaration de l’Académie française

DÉCLARATION de l’ACADÉMIE FRANÇAISE

adoptée à l’unanimité de ses membres

dans sa séance du jeudi 11 juin 2015

 

 

L’Académie française, qui a fait part au Président de la République de ses réserves sur les projets de réforme du collège et des programmes d’enseignement présentés par le gouvernement, considère que l’ensemble de ces projets n’est pas satisfaisant.

 

1. La réforme d’ensemble concerne à la fois la réforme des programmes d’enseignement de la fin du primaire et du collège, qui sont encore en consultation, et la réforme du collège qui a fait l’objet d’un décret et d’un arrêté sans que les programmes enseignés soient définis. Il y a là un défaut de structure qui interdit la compréhension et dissimule la logique même des réformes proposées.

 

2. L’Académie déplore que l’ensemble de la réforme repose sur deux principes implicites : l’affaiblissement des disciplines fondamentales et le bouleversement du calendrier d’acquisition « des connaissances et des compétences », c’est-à-dire leur remplacement au profit de thématiques interdisciplinaires.

Les projets posent en fait le principe d’un effacement des disciplines traditionnelles au profit de « thématiques interdisciplinaires », dont l’objet est le plus souvent ponctuel, dicté par l’actualité ou directement appelé par l’environnement immédiat des élèves.

La confrontation des disciplines, couramment pratiquée depuis des décennies, s’avère assurément féconde. Mais les « enseignements pratiques interdisciplinaires » (E.P.I.) ne se développeront nécessairement qu’au détriment des disciplines qu’ils prétendent fédérer, seules à même de transmettre les savoirs fondamentaux qui manquent à tant de collégiens.

Comment les élèves pourraient-ils construire par eux-mêmes un savoir à partir des approches « transversales et plurielles », caractéristiques de ce type d’enseignement, s’ils ne disposent pas de la formation élémentaire, reposant sur des bases solides dans les disciplines fondamentales, qui fait aujourd’hui défaut à un trop grand nombre d’entre eux au sortir de l’enseignement primaire ?

À trop privilégier la « transversalité », on risque de favoriser une dispersion des savoirs, une fragmentation des contenus préjudiciable aux élèves en difficulté, et de retarder la consolidation des acquis de base, qui ne peut être obtenue que par la transmission de savoirs objectifs et mesurables.

Pour les mêmes raisons, l’Académie s’inquiète du remplacement des programmes établis par année et par discipline par des « cycles » de trois ans mêlant toutes les matières et les associant autour de projets pratiques et de « thématiques transverses ». Le bouleversement complet du calendrier, pourtant nécessaire, d’apprentissage des connaissances au profit de « parcours » propres à chaque élève, dans le cadre d’« itinéraires pédagogiques » élaborés au sein de chaque établissement, ne permettra pas de lutter efficacement contre l’échec scolaire, ne favorisera pas « la réussite pour tous », que la réforme s’assigne pour objectif, et a toute chance de perpétuer voire de développer les inégalités.

 

3. L’Académie insiste sur sa vive préoccupation concernant la place faite à la langue française dans les projets de réforme en cours. Elle considère qu’aucun redressement de notre système éducatif ne pourra être opéré si l’accent n’est pas mis sur l’apprentissage du français, dont la maîtrise et la compréhension sont la condition d’accès aux autres disciplines. Les difficultés rencontrées par un trop grand nombre d’élèves dès l’entrée au collège proviennent des lacunes constatées dans l’acquisition du socle des connaissances dispensées dans l’enseignement primaire : elles tiennent en particulier à une maîtrise insuffisante de la lecture et de l’expression écrite et orale.

L’Académie française rappelle que le patrimoine littéraire constitue un élément essentiel de l’enseignement de la langue française et qu’il doit, à ce titre, donner lieu à un programme précis pour chacun des cycles scolaires. Elle regrette vivement la disparition quasi complète, dans le document – par ailleurs incompréhensible dans sa formulation – concernant la classe de 6e, de toute référence à des textes, des œuvres ou des courants littéraires, tandis que pour les autres classes du collège, seuls quelques genres sont mentionnés.

Réduire la place des humanités, matrice de notre civilisation, mettre le latin et le grec sur un pied d’égalité avec les langues régionales, dont l’enseignement relève d’une tout autre problématique et renvoie à d’autres finalités, est aussi un mauvais coup porté à la langue française. Apprendre le latin et le grec n’est pas consacrer à des langues « mortes » un temps qui serait mieux employé en étudiant une ou plusieurs langues « vivantes », c’est avant tout découvrir notre propre langue, dont la maîtrise ouvre l’accès à toutes les disciplines et à la culture en général.

 

L’Académie française, au terme de la réflexion qu’elle a menée sur les enjeux et les modalités de cette réforme, et après avoir examiné les dispositions contenues dans les textes adoptés par le Conseil supérieur des programmes, appelle d’abord à préserver les disciplines traditionnelles sans lesquelles les lacunes dans l’apprentissage des savoirs fondamentaux, trop souvent constatées au sortir de l’école primaire, ne pourront être comblées au collège.

Elle appelle ensuite à rendre à la maîtrise de la langue française la première place, et à favoriser cet apprentissage par un véritable enseignement des langues anciennes aussi largement que possible.

L’Académie a la certitude que le redressement du système scolaire, si impatiemment attendu par la Nation tout entière, devra, d’une part, s’inscrire dans la continuité de notre culture, faite d’enrichissements successifs et respectueuse de ses origines, et d’autre part, résister à la tentation de la facilité, qui n’a jamais eu d’autre résultat que l’aggravation des inégalités. L’exigence constitue le principe fondateur de l’école de la République ; elle doit le rester ou le redevenir.

Pour toutes ces raisons, l’Académie française estime nécessaire de reconsidérer les principes et les dispositions des réformes proposées.

 

Dans sa séance du vendredi 26 juin 2015, l’Académie des inscriptions et belles-lettres, à l’unanimité moins une abstention, a apporté son soutien à la déclaration adoptée par l’Académie française, le jeudi 11 juin 2015.

 

Latifa

Latifa

Le collège est situé en « zone sensible ». Sur une trentaine d’élèves, une trentaine, noirs ou maghrébins, garçons et filles encore mêlés, quand même, sont musulmans.

Quand elle entre dans la classe, ils se lèvent. Ils savent qu’elle a perdu son fils, ils savent comment, ils savent par qui il a été tué.

Elle n’attirerait pas particulièrement l’attention dans les rues de cette ville de banlieue, elle ne détonne pas dans cet établissement scolaire où les enseignants n’ont pas la même couleur de peau que leurs élèves.

Elle est habillée comme le sont leurs mères. Un foulard épouse les contours de son visage rond, elle leur sourit d’un bon sourire. Elle pourrait être leur mère. Elle est leur mère.

Elle leur demande : « Est-ce que vous vous sentez français ? » « Non, madame ». Elle dit : « Si, vous êtes français. »

Elle demande : « Comment avez-vous réagi à la mort des journalistes de Charlie ? » Ils disent : « Ah, madame, ils l’avaient bien cherché, ils avaient caricaturé le Prophète ». Elle dit, très doucement : « On n’a pas le droit de tuer des gens parce qu’ils ont fait des dessins. C’était leur travail. C’étaient des êtres humains. »

Ils disent : « Nous sommes les oubliés de la République. On est enfermés comme des rats. Et les rats, quand ils sont enfermés, deviennent enragés.

On ne peut pas s’en sortir. » Elle dit : « Vous n’êtes pas les oubliés de la République. Vous avez la chance de fréquenter les écoles de la République. Vous voulez vous en sortir ? Travaillez, vous réussirez. Saisissez votre chance. Elle est entre vos mains. »

Elle dit : « Je suis française. Je suis d’origine marocaine. Je suis de religion musulmane. Mais je suis d’abord française. »

Ce jour-là, comme presque tous les jours depuis trois ans qu’elle fait le tour des écoles, des lycées et des collèges de France, elle a eu en face d’elle des enfants et des adolescents attentifs, mais d’abord méfiants, fermés, sceptiques. Elle les quitte souriants, détendus, réconciliés avec eux-mêmes, avec leur vie, avec leur sort. «  Elle nous a remis sur le droit chemin », murmure l’un d’eux. Il s’était inquiété tout à l’heure de savoir si ça ne lui ferait pas du tort de s’appeler, de son vrai nom, Coulibaly.

Avant qu’elle parte, ils lui ont ménagé une bonne surprise. Spontanément, ils entonnent une maladroite et touchante « Marseillaise ».

Elle s’appelle Latifa Ibn Ziaten. Son fils Imad était soldat dans l’armée française, et fier de l’être. Il est tombé, le 11 mars 2012, sous les balles de Mohammed Merah.

Source : Latifa

La Maison d’à Côté par Christophe Hay – Restaurant gastronomique & Hôtel ***

Christophe Hay

Source : La Maison d’à Côté par Christophe Hay – Restaurant gastronomique & Hôtel ***

Nous y sommes allés avec Haude ce samedi 22 novembre. Promenade en douceur sur les bords de Loire, puis festival des papilles : Carte Blanche 5 plats mets et vins ( 75 €)

 

La brigade de Christophe Hay est composée de son second Nicolas Aubry, le chef de partie froid Charles Bernabé et la pâtissière Gwenaëlle Rayneau. En salle, c’est sa femme Emmanuelle qui accueille la clientèle aux côtés deSébastien Durance, chef sommelier.

Elevé dans le respect de la nature et de ses cycles saisonniers, Christophe Hay accorde une grande importance aux producteurs. Il n’a de cesse de valoriser le terroir Ligérien, en allant à la rencontre de ces personnes dont il partage les valeurs de qualité et d’authenticité : poissons de Loire pêchés de façon ancestrale par Sylvain Arnoult, légumes bio de Laurène Bailly, œufs et poulardes du Racan (Tours), fromage de chèvre de Dominique Fabre(Loches)…

Au fil des saisons, Christophe et son équipe proposent une cuisine créative et décomplexée, moderne et légère, végétale. Ils privilégient une cuisine du moment, à la minute avec une carte volontairement courte qui change tous les deux mois.

 

Beauty and the Beast – Beauty and the Beast [French] 2002 – YouTube

Une bien belle chanson, interprétée par Christiane Legrand (celle des Double Six, et la soeur de Michel)

Histoire éternelle,
qu’on ne croit jamais,
De deux inconnus,
qu’un geste imprévu,
rapproche en secret.

Et soudain se pose,
sur leurs cœurs en fête,
Un papillon rose,
un rien pas grand chose,
une fleur offerte.

Rien ne se ressemble,
rien n’est plus pareil,
Mais, comment savoir
la peur envolée
que l’on s’est trompé ?

Chanson éternelle,
au refrain fané,
C’est vrai c’est étrange,
de voir comme on change,
sans même y penser.

Tout comme les étoiles,
s’éteignent en cachette,
L’histoire éternelle,
touche de son aile,
la Belle et la Bête. x2

viaBeauty and the Beast – Beauty and the Beast [French] 2002 – YouTube.

Hervé Kempf

Entendu ce midi sur France Inter par Véronique.

Le discours, volontiers provocateur, l’a séduite « quelque part ». Du coup, nous nous renseignons.
Après lecture de sa biblio sur Wikipédia et 5 minutes sur le site Reporterre, on voit qu’on a probablement affaire à un adepte de la décroissance. L’idée de base est que l’humanité converge vers un niveau de vie moyen, ce qui suppose que le niveau de vie en Occident devra diminuer.
En première instance, cela semble tomber sous le sens, mais il faut quand même y regarder de plus près. En effet, ce n’est pas en créant plus de pauvres chez nous que nous allons automatiquement créer des richesses là-bas.
Par contre, il semble évident que la prédation opérée par le classe oligarchique dominante (concept qu’il a contribué à remettre sur le devant de la scène) sur toute la planète, qui est plutôt le fait des riches occidentaux, cette prédation-là enrichit beaucoup ces riches-là au détriment de tous là-bas. Et donc je n’en veux pas des bénéfices de cette prédation.
Le maître-mot est donc : développement local.
et le local à l’échelle de la planète, ca peut aussi bien être du national.
Hervé Kempf (né en 1957) est un journaliste et écrivain français

viaHervé Kempf — Wikipédia.

Biographie[modifier | modifier le code]

D’abord associé à la radio pirate Radio Cocktail, à Paris, puis cofondateur de la radio Je t’aime FM, il travaille comme journaliste à Radio Alligator, à Montpellier, puis entre en 1985 à Science et Vie Micro. Le choc de la catastrophe de Tchernobyl le pousse à se consacrer aux questions écologiques. Après avoir fondé Reporterre, le magazine de l’environnement en 1989, il travaille à l’émission télévisée Sauve qui Veut (France 2) au sein de l’agence CAPA (1991-1992), puis assure la rubrique « Sciences » de Courrier international (1992-1995), et les rubriques « Technologie » et « Écologie » dans le magazine La Recherche (1995-1998), et ensuite entre au quotidien Le Monde (1998-2013) pour couvrir le domaine environnemental. Il y a notamment couvert les sujets relatifs aux négociations climatiques et aux organismes génétiquement modifiés. Il a créé en janvier 2009 la chronique hebdomadaire « Écologie » du quotidien et en a assuré la rédaction. Il se consacre désormais au site Reporterre Reporterre.net qu’il a participé à créer en 20061.

Au moment de la crise suscitée en 2003 dans ce quotidien par la parution du livre de Pierre Péan et Philippe Cohen, La Face cachée du Monde, il a considéré cette attaque comme un symptôme de la crise d’une presse détachée des intérêts du peuple2. Il a alors été élu au conseil de gérance de la Société des rédacteurs duMonde entre 2003 et 2006 (SRM)3, sur la base d’une position critique à l’égard de la direction de l’époque.

Dans Comment les riches détruisent la planète (publié en 2007), Hervé Kempf explique l’articulation entre l’actuelle crise sociale et la crise écologique en s’appuyant sur la théorie de la rivalité ostentatoire de l’économiste Thorstein Veblen. Selon lui, l’absence de réelle solution à la crise écologique découle de la profonde inégalité qui règne dans la période actuelle, et du comportement de la classe oligarchique. Ce livre a été recommandé par Hugo Chávez lors de la séance plénière de COP15du 16 décembre 20094,5.

À la suite du succès de cet ouvrage traduit en plusieurs langues (anglais, espagnol, italien, coréen, japonais, grec, portugais), il a approfondi sa réflexion dans Pour sauver la planète, sortez du capitalisme (2009). Estimant que le capitalisme a adopté depuis 1980 un régime nouveau par rapport à la période antérieure, il considère que l’exacerbation de l’individualisme a transformé la culture collective. Dans cette optique, la solution à la crise écologique passe par un retour du sentiment collectif, et donc par la sortie de la culture capitaliste. Ce livre a rencontré lui aussi le succès et a été traduit en italien, en japonais, en espagnol et en portugais. Il a reçu le prix du Livre Environnement 2009, décerné par la Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère et la FNAC Grenoble6.

Il s’est défini en 2009 comme « objecteur de croissance »7.

En 2011, il a publié L’oligarchie ça suffit, vive la démocratie, dans lequel il décrit la dérive des sociétés démocratiques occidentales vers des régimes oligarchiques, c’est-à-dire dans lesquels un petit nombre de personnes détient les pouvoirs politique, économique et médiatique. Lui aussi largement diffusé, ce livre a contribué à réintroduire le concept « d’oligarchie » dans le débat public[réf. nécessaire].

En 2012, il a reçu le prix Reporters d’espoir, catégorie Environnement, pour une enquête sur les économies d’énergie (article « À Rochefort, le principe de modération » paru dans Le Monde du 8 avril 2011)8.

Fin 2012, il a attentivement suivi le dossier du projet d’aéroport du Grand Ouest, à Notre-Dame-des-Landes, qu’il avait couvert pour Le Monde dès 20099. Il a ainsi révélé que le préfet de Loire-Atlantique en 2009, Bernard Hagelsteen, avait ensuite été embauché par l’entreprise Vinci, qui doit construire et exploiter l’aéroport10, puis montré que les chiffres prévus du trafic étaient largement exagérés11. Il a réalisé plusieurs reportages à Notre-Dame-des-Landes, publiés sur le site Reporterre12.

En 2013, il a publié Fin de l’Occident, naissance du monde. Dans cet ouvrage au ton moins polémique que les précédents, il replace l’évolution des sociétés occidentales dans un long temps historique. Reprenant le concept de « grande divergence » de l’historien américain Kenneth Pomeranz, il analyse l’époque actuelle comme celle d’une « grande convergence », durant laquelle l’ensemble des sociétés humaines convergent vers un niveau de consommation matérielle et énergétique homogène. Mais dans un contexte de crise écologique planétaire, ce niveau de consommation ne pourra pas se situer à celui des pays occidentaux actuels. Il en conclut que le niveau de consommation matérielle et énergétique dans ces pays va et doit baisser, et analyse les scénarios (autoritaire ou démocratique) par lesquels cette évolution historique va se dérouler. Ce livre a été traduit en coréen13 et en hongrois14.

Hervé Kempf quitte le quotidien Le Monde en août 2013, ses derniers liens avec le journal sont officiellement rompus le 2 septembre 201315. Le journaliste justifie son départ par le refus répété de la direction du Monde de le laisser réaliser des reportages à propos du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes15,16,1.

Parutions et apparitions[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Vidéographie[modifier | modifier le code]

  • Les Fins du monde. 4, Les colères de la terre, VHS, Arcueil : Sciences frontières, 1992

Apparitions[modifier | modifier le code]

Hervé Kempf est représenté dans une interview de la bande dessinée Saison brune, parue en 2012.

Henri Cartier-Bresson à Beaubourg

Une rétrospective avec des tirages de toutes les époques, que nous avons visitée avec Véronique.

Il choisissait un cadrage – des éléments d’architecture, des ombres, … – puis il attendait que quelque chose s’anime – des enfants, des passants, des véhicules – La photo figeait ce qui bougeait.

J’ai noté la référence à un ouvrage qui l’a beaucoup marqué à l’âge de la maturité : Le zen dans l’art chevaleresque du tir a l’arc de Eugen Herrigel.

Visite du salon d’art contemporain 2014 de la Bastille

Beaucoup d’artistes
et beaucoup de pluie sur les baches

J’ai été impressionné par les estampes de Philippe Mohlitz, (son site) qui a un ouvrage de ses oeuvres publié par la galerie Mader. Un trait précis de BD, fouillé, avec des proportions qui font se sentir l’humain qui regarde tout petit, dans des univers féériques.

Véronique a aussi discuté un peu avec un extr averti attachant, genre tunisien, Michel Temim. Une peinture réaliste contemporaine au trait précis. Moi j’aime beaucoup.

Attente

J’ai causé quelques minutes avec Dimitri Chachkine, un sculpteur inventif très attachant, et qui a le bon goût de pratiquer des prix doux.
« Un artiste est une personne qui crée des choses dont les gens n’ont pas besoin mais, pour une raison quelconque, il pense que ce serait une bonne idée de leur apporter. » Andy Warhol.
Beaucoup d’inventivité, et des expressions croquées avec de la gentillesse

GALASWINDA

J’ai aussi discuté avec la très gentille Karin Weber, qui a tenu à m’expliquer sa technique. Elle travaille une nouvelle résine qu’elle a découvert récemment, qui ne colle pas et laisse les mains sèches, et qu’elle applique sur des tissus : soie, coton, …. On dirait un peu du papier maché. Elle fait des sculptures plutôt de grand format, qu’elle destine au jardin (d’où le nom de son site web) .

Enfin, nous avons admiré les photos post-industrielles sérieusement re-travaillées de Didier Luciak, dont les couleurs vives-douces et la lumière omniprésente suscitent la curiosité, l’oeil partant partout à la recherche des petits détails naturellement artificialisés.