Histoire d’Argan le visionnaire – aux Ulis

C’était plutôt original pour de la danse, que je ne goute pas particulièrement, mais j’étais perclus de fatigue et c’était pénible sur la fin, d’autant plus que Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, du Centre Chorégraphique national de Nantes sont plutôt généreux sur la distance.

Les musiques étaient variées, et ca m’a donné envie d’écouter du Lully, qui savait faire du grandiose.

Se débarrasser des frelons dans la cheminée


J’ai enfin eu la personne à ce numéro, et c’est le seul qui est référencé et parait compétent dans la région.
Accent chantant, il m’explique que, le froid venu, la reine est partie hiverner ailleurs et que le nid est vide pendant l’hiver, même s’ils sont restés actifs tard (jusqu’en novembre). Il ne croit pas que le conduit soit bouché. J’en déduis qu’il faut faire intervenir Yves, et peut-être également le couvreur, Alain.
EURL SERRES – Lieu dit les Combettes – 46120 THEMINES – 05.65.40.95.03 – 06.08.01.74.02

et voilà ceux qu’il faut oublier :

  • COOL’S NETTOYAGES – 2 rue Alfred de Musset – 19360 MALEMORT – 05.55.17.00.51
    Ca fait 3 fois que je les appelle, et je me suis un peu engueulé avec la standardiste
  • LABORATOIRE SUBLIMM 19 – Les Briquetteries – 19270 DONZENAC – 05.55.22.41.82
    Ils ne font pas au-dessus de 6 mêtres

Les farces dures (alias les farcidures)

Ingrédients

Pour 8 personnes (et ca se conserve / recycle bien) :
3 kgs de pommes de terre
200 g de hachis, ou l’équivalent de restes de viande
50 g de lard, coupés fin en dès
farine
ail, persil, sel, poivre
2 kgs de petit salé
1 grosse andouille à cuire (la commander à l’avance … le plus difficile à trouver)
thym,  laurier

Compter 3 ou 4 boules par personne. Pour 8 personnes, entre 25 et 30 boules.

Préparation

Raper les 3 kgs de pommes de terre plusieurs heures à l’avance. 6 heures est insuffisant, 12 heures idéalement. Il faut les faire égoutter longtemps.

Mettre également le salé à dessaler.

Dans un grand faitout plein d’eau (pas la peine de saler …)
1 heure et demie au moins avant de servir, mettre à bouillir le petit salé, avec du thym et du laurier.
Ecumer.

Faire revenir le hachis avec le lard. A la place du hachis, on peut mettre des restes de viande cuite.

50 minutes avant l’heure de servir (noter que, une fois cuites et sorties du bouillon de cuisson, les boules ne peuvent pas attendre très longtemps … 1/4 d’heure OK)
Dans un grand plat creux, mettre les pommes de terre, 2 sachets de levure, 2 grosses cuillèrées de farine, le hachis revenu, l’ail, le persil.
Bien mélanger.

Prendre la moitié de l’eau de cuisson du petit salé dans un autre faitout, environ 5 litres) pour faire cuire les boules de pommes de terre.
Rajouter l’andouille à cuire avec le petit salé.

Dans une assiette creuse, mettre de la farine. S’en servir pour faire les boules, en rajoutant autant de farine que nécessaire.
Au fur et à mesure, poser les boules dans le faitout.
L’eau doit bouillir gentiment : une gentille convection, mais pas de gros bouillon qui casserait les boules en train de cuire.

Les boules mettent 45 minutes à cuire environ. Elles montent à la surface toutes seules.

Au terme de la cuisson des boules, tout est prêt.
Servir la viande d’un côté, les boules de l’autre.

S’il reste des boules

On peut les couper en tranche et les faire frire ultérieurement.
Avec des rillettes, ou de la confiture.

Euthanasie: « J’ai aidé ma femme à mourir » – L’EXPRESS

Euthanasie: « J’ai aidé ma femme à mourir » – L’EXPRESS.

Je copie le texte ici, car c’est un beau témoignage

REUTERS/Michael Kooren

C’est un homme de 85 ans tout en pudeur. En mars dernier, bravant la loi française sur l’euthanasie, Monsieur M. a permis à son épouse, Blanche, atteinte d’un cancer en phase terminale, d’en finir. L’Express a recueilli son témoignage exceptionnel.

Quand, de sa main tremblante de vieil homme, il lui a tendu le verre pour qu’elle le porte à ses lèvres, il pleurait comme un enfant. En la regardant se redresser péniblement, il a murmuré: « Tu te rends compte ce que tu me fais faire, mon amour? » Ce furent ses derniers mots à Blanche, dans la chambre aux rideaux tirés. « Mon amour. »

En soixante ans de mariage, une vie l’un pour l’autre, lui, publicitaire, elle, fonctionnaire dans un organisme international, c’était la première fois qu’ils se quittaient. Ce 9 mars, jour de soleil froid, le ciel de Paris étincelait. Elle, dans la pénombre, sur son lit, recrachée par l’hôpital après un mois de soins, faisait la morte sans l’être tout à fait. « Elle n’avait presque plus de corps, 40 kilos, peut-être, souffle Jacques, assis sur le canapé du salon. Elle ne pouvait plus manger, se lever. Il n’y avait plus que sa tête qui marchait, jusqu’au bout. Encore un jour avant sa mort, devant la télé, elle répondait à Questions pour un champion mieux que les candidats. »

C’est idiot, quand l’hôpital l’a relâchée, en février, Jacques a pensé que les choses iraient mieux. « Trois jours avant la sortie, ils m’avaient dit: « On va pouvoir vous la rendre. » C’est tout. Et, quand on sort de l’hôpital, c’est qu’on est sur la bonne voie, non ? » sourit-il faiblement. Blanche y avait été admise en urgence un mois plus tôt, en janvier. Le couple revenait tout juste des Etats-Unis, où il était allé rendre visite à l’un de ses fils. Fatiguée, déjà, elle avait marché une dernière fois sur le fil des petits bonheurs en famille, mamie gâteau, joueuse. En rentrant, assaillie de douleur, elle ne pouvait plus poser un pied par terre. Le cancer du poumon, diagnostiqué deux ans plus tôt et enrayé par des chimiothérapies successives, avait décidé de faire son nid dans tous ses vaisseaux.

Au retour de l’hôpital, donc, en février, Jacques a appelé la cancérologue pour reprendre rendez-vous. Il n’y aura plus de rendez-vous, a gentiment répondu la cancérologue. C’est comme ça qu’il a compris.

Le vieil homme a raccroché comme un funambule, au milieu de son salon aux teintes pastel. Il est allé voir Blanche dans la chambre. Elle dormait. Ses 84 ans et ses cheveux gris n’avaient pas altéré l’épure de son visage, empli d’ombres, ni la transparence de sa peau. Blanche… Rien ni personne ne lui avait jamais dicté ses actes… Elle avait adhéré àl’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) vingt ans auparavant, comme lui. Ils l’avaient fait ensemble. Ils ont toujours tout fait ensemble. Les voyages, les brocantes, les bric-à-brac, pour farfouiller, dénicher la gravure de leurs rêves, eux qui aimaient les lignes simples, calmes, ciselées.

A 20 ans, elle avait ressuscité son existence

Il l’avait rencontrée à 20 ans, à l’âge où l’on embrasse la vie, où lui s’était retrouvé « seul au monde », fils unique de deux déportés disparus dans les fumées d’Auschwitz. Blanche a ressuscité son existence. Ils se sont mariés en 1950. Elle lui a donné cinq beaux enfants, ils ont eu douze petits-enfants. Et, maintenant, elle était là, au bord de la tombe, dans cette chambre décorée de dessins de Venise où ils avaient dormi, côte à côte, plus de trente ans.

Elle attendait. Elle attendait, dans la fadeur immobile et obsessionnelle des jours qui se suivent, avec ce regard bleu clair, aigu, de celle qui ne veut pas se laisser surprendre. L’infirmière arrivait à 8 heures le matin. Blanche levait les bras pour être déshabillée, lavée, rhabillée, elle avalait, quand elle le pouvait, sa purée Blédina. On la mettait dans le fauteuil roulant. La nuit, elle allumait la lumière pour appeler Jacques, qui dormait dans la chambre d’à côté. Il n’avait pas voulu de garde de nuit. Alors, dans le noir, elle allumait une fois, deux fois, trois fois. Et elle attendait, les mains posées sur les draps à regarder devant elle. Elle attendait de ne plus attendre.

Jacques le savait. Il a fait venir le médecin traitant, et il lui a demandé, à demi-mot : « Est-il bien nécessaire de prolonger, docteur…? » Le docteur a répondu, en termes clairs: hors de question de pratiquer une euthanasie. Il a prescrit de la morphine, pour atténuer les souffrances qui traversaient le corps de Blanche, des hanches à l’estomac, et du Rivotril, pour l’endormir. C’est ce qu’on appelle la sédation palliative, autorisée par la loi Leonetti(1). « Elle devenait vaseuse, ça pouvait durer des semaines… », soupire Jacques.

C’était une décision épouvantable. Mais il fallait la prendre…

Alors, un matin, environ dix jours après son retour de l’hôpital, Blanche a appelé son mari. Et, les yeux grands ouverts, elle a articulé: « Je veux que tu appelles l’ADMD. » C’était le nom de code. Le signal.

« Je m’y attendais, même si j’ai retardé le moment d’appeler, dit-il, les yeux rivés au tapis. Je devais appeler l’ADMD non pas pour qu’elle aide ma femme à mourir, cette association ne sert pas à ça, mais pour me donner une adresse en Suisse, où, là, on pourrait sans doute nous aider… »

« Ce sera irréversible, en êtes-vous bien consciente ? »

Pendant une semaine, Jacques tourne autour de son téléphone. Il n’en parle à personne. Pendant une semaine, Blanche lui demande: « Tu as appelé l’ADMD? » La camisole de ce corps usé le met au désespoir, autant que son choix: « C’était une décision épouvantable. Mais il fallait la prendre… » Il finit donc par appeler, et par rencontrer une déléguée de l’ADMD, qui lui donne l’adresse d’associations en Suisse et en Belgique.

Mais Blanche n’est plus transportable. Alors Jacques demande l’impossible… De fil en aiguille, d’appel en appel, il réussit à se procurer une fiole de pentobarbital de sodium. Le produit qu’on utilise, en France, pour piquer les chiens dans les cliniques vétérinaires et, en Suisse et en Belgique, pour aider les gens à mourir dans le cadre du « suicide assisté », sur prescription du médecin et sur la base d’un dossier médical étayé. Avec un accompagnateur formé, et à condition, surtout, que la personne soit capable elle-même de formuler la demande de mourir et de prendre le produit.

Mais Jacques ne se sent pas le courage de rester seul face au vertige. Comment aider sa femme à se tuer ? Un ami l’aide alors à trouver un généraliste compatissant, qui vient et revient voir Blanche, pour s’assurer de sa volonté. La première fois, de son lit, elle lui serre la main: « Aidez-moi, s’il vous plaît, je veux partir. » Lui, chaque fois, lui murmure: « Je vous donnerai un produit qui vous endormira. C’est bien ce que vous voulez, mourir? – Oui. – Ce sera irréversible, en êtes-vous bien consciente? – Oui. » Blanche a toujours répondu : « Oui », « oui », « oui. »

« Chérie, on a pris rendez-vous… » C’est comme ça que Jacques le lui a dit.

9 mars, 21 heures. « L’infirmière à domicile partait à 19 heures, il ne fallait aucun témoin…, se souvient-il, en enfonçant ses mains dans le canapé. C’est compliqué d’avoir l’impression de transgresser la loi, alors qu’on ne veut que le bien de la personne qu’on aime… » C’est compliqué de se lever en sachant que sa femme va mourir ce soir-là.

Jacques est resté de longues heures dans leur chambre. Moments sans paroles, chuchotis avec elle, si pâle, si lucide. Vers 19 h 30, le médecin est arrivé. Ils se sont assis à côté d’elle, sur le lit. Les enfants de Jacques et Blanche, qui ne se sont pas opposés au choix de leur mère, n’ont pas voulu y assister.

Le médecin a reposé la question à Blanche. « Vous savez pourquoi je suis là… Etes-vous d’accord ? » « Oui », a-t-elle encore répondu d’une voix si basse qu’elle semblait déjà appartenir au silence, tout en regardant Jacques. Le médecin a mélangé la potion amère à de l’eau. Il a suffi de 4 grammes, au lieu de 10 pour une personne normale. Blanche a avalé le liquide à petites gorgées. Ses traits se sont détendus, ses deux yeux se sont fermés, son souffle s’est éteint.

Etre obligé d’aller chercher du produit pour piquer les chiens!

Brutalement, instinctivement, Jacques s’est précipité, en larmes, sur le lit pour s’allonger à côté d’elle, comme pour retenir sa tiédeur qu’il cherche encore, huit mois plus tard, en froissant les draps de ses mains quand il se réveille au creux de la nuit. Le lendemain matin, il a appelé le médecin habituel, qui a signé le certificat, sans poser de question.

Le secret n’a jamais quitté le noyau familial. Seuls les enfants savent. Parce que ce « geste d’amour » n’appartient qu’à leur père. Parce que c’est illégal. En France, on est contre la mort douce, chez soi, s’étrangle-t-il, colère rentrée. « On préfère laisser mourir une personne sur deux à l’hôpital, seule la plupart du temps, mais en règle avec la loi! Etre obligé d’aller chercher du produit pour piquer les chiens! Mais pourquoi un texte ne laisse-t-il pas la possibilité de choisir à ceux qui le veulent et qui, comme moi, ne croient pas en Dieu? » Pour ses enfants, il a d’ailleurs écrit sa volonté: « Si ma situation physique le nécessite, je veux que l’on recoure à une euthanasie. » Avec ou sans loi. Comme la femme qu’il aimait. (1) Votée en 2005, la loi Leonetti interdit de donner délibérément la mort à autrui, mais instaure un droit au « laisser mourir », proscrivant l’acharnement thérapeutique. Le malade, s’il est en état, peut demander la limitation ou l’arrêt du traitement. Sinon, le médecin prend la décision après avoir recherché quelle pouvait être la volonté du patient, consulté la famille ou un proche et respecté une procédure collégiale.

(1) Votée en 2005, la loi Leonetti interdit de donner délibérément la mort à autrui, mais instaure un droit au « laisser mourir », proscrivant l’acharnement thérapeutique. Le malade, s’il est en état, peut demander la limitation ou l’arrêt du traitement. Sinon, le médecin prend la décision après avoir recherché quelle pouvait être la volonté du patient, consulté la famille ou un proche et respecté une procédure collégiale.

FotoFever

Nous avons visité l’espace Cardin où Cécile Schall tenait la 1° édition de son nouveau salon, pour 4 jours.

Nous y avons retrouvé Christine Ortiz, venue en train de Genève (3 heures seulement) et sa soeur accompagnée de son mari et leurs deux filles les plus grandes.

Sympathique manifestation qui démarre bien.

Nous avons échangé avec un artiste belge qui ne se prend pas la tête. Il fait des montages photos basés sur la répétition : des soldats en plastique, des têtes de mickeys, des cartes-mères, des armes de guerre. Patrick Van Roy, en compagnie de la galerie Antonio Nardone, venue de Bruxelles également.

Vacances – Du 14 juillet au 4 août

Jeudi 14 juillet 2011

Nous partons avec un peu de retard sur l’horaire prévu (car tout est prévu) : 10:00 au lieu de 8:30.

Mathilde se lève pour nous faire la bise.

Il fait beau, ca roule bien. Les avions du défilé du 14 juillet nous survolent alors que nous prenons l’autoroute de l’Est.

L’étape qui était prévue, Sarreburg, est trop éloignée, aussi nous arrêtons-nous à Sainte-Ménéhould.

Pierre prend LE plat de la ville, le pied de porc à la mode locale.

Nous arrivons à Heidelberg en fin d’après-midi. Une fois les bagages déposés à notre hôtel, qui se trouve à 5 kms du centre-ville, nous allons au centre-ville.

La rivière sort d’un défilé pour déboucher dans la plaine du Rhin. Le château s’appuie sur ces contreforts et reste impressionnant bien qu’au ¾ ruiné. Le jardin a été aménagé sur de larges terrasses qui dominent la ville.

Nous revenons dîner près du pont où Constance a repéré un Thai (pas terrible à l’usage)

Nous nous couchons contents.

Vendredi 15

Longue route aujourd’hui. Autoroute d’un bout à l’autre.

Nous faisons halte à Passau, sur le Danube.

Le bord du fleuve est un peu défiguré par les voies bétonnées, mais la promenade dans la ville 17° siècle est agréable. Nous déjeunons au pied d’une fontaine sur une grande place pavée où l’herbe tente une conquête interstitielle, entourée de palais un peu décatis.

Nous reprenons l’autoroute pour Bratislava, sans nous arrêter en Autriche (et sans payer la vignette obligatoire pour circuler sur les autoroutes)

Le Mercure de Bratislava est tout neuf.

Nous partons en promenade dans la vieille ville, tout à fait charmante.

Nous finissons par jeter notre dévolu pour le dîner sur la terrasse déserte (par principe, on hésiterait plutôt …!) d’un restaurant mentionné dans le guide ; bonne pioche pour les plats traditionnels slovaques en ce qui me concerne. Dans mon pot-pourri qui comprend 4 formes différentes de cochonailles, il y a aussi un équivalent de la mique corrézienne sous formes de grosse saucisse tranchée.

Samedi 16

Budapest est à 2 heures seulement, mais le système de navigation a décidé de nous faire visiter la banlieue de Buda pendant une bonne heure (agréable, au demeurant). Nous laissons tomber la grognasse à la voix autoritaro-suave pour revenir à la bonne vieille méthode la carte (sans vraie carte, dans le cas présent).

La ville est grande, avec de longues rues rectilignes pleines de bâtiments de 5 étages souvent cossus et parfois un peu délabrés.

Déjeuner dans le premier café-restaurant croisé sur le trottoir, suivi d’un complément dans un MacDo (Dieux de la Culture, protégez-nous).

Nous marchons beaucoup à travers Buda, jusqu’au dîner, que nous prenons dans un restaurant local, en face de celui que nous visions initialement (13 au Gault & Millau, au lieu de 15)

Dimanche 17

2 heures de route pour le lac Balaton

Balaton-Fured serait LA station historique … Très courue en tout cas, voire grouillante.

L’hotel Tagore a organisé un élevage d’araignées dans notre chambre double, ce que Véronique apprécie moyennement.

Nous partons visiter le presqu’île toute proche, qui renferme elle-même deux petits lacs et un monastère.

Promenade dans le parc où nous observons les sizliks, petits mammifères grégaires européens quasi-disparus, et les vaches locales aux grandes cornes et aux yeux ourlés de noir.

Baignade dans le lac au soleil couchant

Nous finissons dans une pizzeria moyenne

Lundi 18

Arrêt pour se promener dans les vignobles à flanc de colline

Déjeuner à l’ombre des immenses platanes de la terrasse recommandée pour toute la région

Visite de xxxx, au bout du lac. Un château magnifique, parfaitement conservé.

3 heures d’autoroute pour rejoindre Zagreb.

Excellente impression de la ville, avec ses immeubles classiques de 3 étages de haut, et son centre-ville vieillot en cours de révision massive.

Il faut dire que nous logeons dans un palace 5 étoiles : le Régent

Mardi 19

Matinée Zagreb

Départ vers 14:00 pour les lacs de Plivice

Guest-house enfin trouvée : hôtesse attachante

Mercredi 20

Promenade complète du tour des lacs

En route pour Sibelnik. Garés devant la gare routière.

Visite de la cathédrale toute de marbre blanc, puis de la forteresse

L’hôtel est à Brodarica, à 5 kms vers Split. Plage de béton. Diner au restaurant de l’hôtel. Chambre rose et violette qui ne plait pas à Véronique.

Jeudi 21

Déjeuner sur la terrasse avec en face l’ile rectiligne qui aligne ses maisons, l’ile de Krapanj

Arrêt à Trogir. Nous grimpons dans le clocher vétuste.

Arrivée à Split vers 14:00. Tout d’abord s’assurer du bateau pour demain !

Petit moment de stress pour décider du programme de l’après-midi ; finalement, ce sera piscine à l’hôtel (ou plage) puis promenade un peu plus tard à Split.

Split, ville inouïe, avec ce palais immense qui a été colonisé par près de 70 générations.

Diner à l’hôtel au bord de la piscine

Nous attendons la nouvelle des résultats de Mathilde, qui ne parviennent qu’à 23:53 !

Vendredi 22

Nous en parlons encore au petit déjeuner : Mathilde est admise à Science-Po.

Nous sommes comme prévu 2 heures en avance à l’embarcadère, et en profitons pour une dernière

promenade à Split.

Arrivés affamés à Vela Luka sur l’île de Korcola.

Déjeuner sur le port.

2 heures de route charmante pour rejoindre Korcola à l’autre bout de l’ïle.

Marche jusqu’à la plage de sable fin, chose rare sur cette côte.

J’offre un massage musclé de presque 1 heure à Véronique, quasi-nue aux yeux de tous sur sa table de massage au bord de la plage. Massage « sport » dont elle mettra 2 jours à se remettre !

Nous dinons à l’agritourismo même où nous logeons, sur la terrasse depuis laquelle nous devinons la petite baie calme en-dessous de nous.

Samedi 23

Nous rejoignons la ville de Korcula. Magnifique écrin sur son petit promontoire. Nous terminons la visite sous la pluie et rejoignons le bac, que nous attendons une petite heure. C’est l’occasion d’avancer substantiellement dans la lecture de Rouge-Muraille.

1 petite heure de route pour rejoindre Dubrovnik, et une grosse demi-heure pour trouver notre hotel, qui se cache sur une avenue dédiée aux piétons et aux terrasses des cafés et des restaurants, sur le chemin de la plage.

Nous allons voir la ville en bus. 10 kunas (soit 1,5 euro) le ticket, et plein pot pour les enfants ; je trouve ca cher, mais les stations comme les bus sont toujours pleins.

Dîner au Navala, après une marche de 15 bonnes minutes sur le sentier bétonné qui ceint la presqu’île. Nous imposons le dessert sur la terrasse extérieure, qui domine de 5 ou 6 mètres les rochers sur lesquels s’écrasent les flots et s’amusent nos enfants (et pas l’inverse)

Bain de minuit (à 22:00, mais ca compte) au milieu des poissons qui sautent de partout (une dizaine en 10 secondes) ; ont-ils pris les enfants pour de gros prédateurs, ou bien un gros prédateur va-t-il les dévorer ? Constance s’inquiète de la réponse mais le défi de la performance est plus fort que les réticences poltronnes.

Dimanche 24

Petit déjeuner dans la salle surpeuplée de l’hôtel, à la propreté douteuse.

Nous partons visiter Chavtat à 20 kms au sud, qui fut la grande cité du coin avant que ses habitants ne choisissent le site de Dubrovnik, plus propre à les protéger des attaques de la Porte d’or. En chemin, nous faisons halte vers 11:00 à WWWW pour profiter de la plage de sable fin, la seule de la région. De fait, nous la manquons de 300 mètres en jetant nos serviettes sur une plage caillouteuse un peu sale, avec des flotttants un peu trop nombreux. Les vagues amusent les enfants, cependant, et la petite promenade conclusive nous permet de trouver une vraie plage de sable fin, cachée sous une couche homogène de bronzeurs, à l’autre bout du très joli parc arboré en pente douce vers le bord de mer.

Nous en venons enfin aux remparts de Dubrovnik. Une première moitié sous la menace de la pluie, celle qui se trouve côté mer, et la seconde sous la pluie. La vue la plus belle vient sur la fin, et le sens unique est tout à la fois nécessaire (certains passages sont assez étroits, le mur pas très haut et l’affluence grande) et appropriée. Depuis cette plus haute tour, nous voyons la gouttière de la ville qui s’écoule vers la gauche, le port ancien, sur fond de mer. 3 blocs homogènes émergent : au coin opposé, les Jésuites avec leur gros bloc de 5 étages pour la formation des élites, à gauche les Bénédictins, et à nos pieds près de la porte nord près de la fontaine publique, les franciscains. Le dernier coin du quadrilatère abritait un fort dont il reste une énorme tour ronde.

Pause boisson à l’abri pour cause de trempage excessif (tiens, il ne pleut plus …) puis pause crêpe nutella, puis pause dîner dans la rue des restaurants « plus chics ». Nous refaisons la rue principale sous les lumières nocturnes.

Lundi 25

Nous quittons Dubrovnik un peu avant 10:00 en route pour le Monténégro, agresseur de la ville il y a moins de 20 ans.

Au passage de la douane, nous avons payé 30 € au lieu de 10 pour la taxe écologique, et nous avons vu comment le préposé à la collecte m’a volé 10 € sur la cuisse.

Le temps se fait de plus en plus menaçant jusqu’à notre arrivée à XXXX.

La pluie devenant vraiment forte, nous jetons notre dévolu sur l’un des 3 restaurants de la petite place qui entoure l’église principale de la vieille ville, dont la belle serveuse brune plait à toute la famille (Baptiste les fesses, notamment, et moi la petite flamme entre le fond de l’œil et le coin de la bouche).

Un arrêt au Monastère « extraordinaire » (3 étoiles) nous permet d’apprécier par nous-mêmes la distance entre le potentiel d’attraction touristique et son dire dans notre guide, et le doute s’installe.

La visite de la petite ville de XXXX 1 heure plus tard, bien que toujours sous la pluie intermittente, nous rassérénère : le charme de cette mini-jetée protégée, qui font parfois moins de 10 m2 opère assez magiquement.

Nous arrivons à Kotor sous la pluie, et finissons par trouver notre hôtel au bout d’une demi-heure.

Dîner pantagruélique alors que j’avais été presque parfait aujourd’hui ; il va falloir compenser par quelque activité sportive idoine.

Mardi 26

Visite de Kotor après une nuit calme. A signaler la terrasse de notre chambre au dernier étage qui nous permet d’apprécier la vue sur le fond de la baie.

Les hommes font la muraille, les femmes les boutiques.

3 heures de route le long de le presqu’île de Rose.

Difficultés pour trouver nos appartements à Budva. Parfaits au demeurant.

Dîner dans le restaurant chic sur les remparts de la citadelle. Je suis frappé par le nombre de gaillards de plus de 1,90 cm que nous croisons, et les filles sont à l’avenant, et elles savent se mettre à la hauteur avec leurs talons hauts.

Mercredi 27

C’est l’anniversaire de Baptiste. Grand-mère et Mathilde sont les premières à le lui souhaiter.

Les garçons se réjouissent à l’idée de faire des balades dans le parc toute la journée de demain.

Nous poussons un peu vers le Sud jusqu’à Stefan, la station balnéaire que le régime de Tito réservait aux hôtes de marque. Le vieux village de pêcheur est aujourd’hui réservé aux hôtes de l’hôtel de luxe.

Nous prenons 4 fauteuils de plage sur les jolis galets rose, puis vers 12:30, Baptiste, Constance et moi partons à la recherche d’un casse-croute. Nous restons jusqu’à 16 heures (50 € pour le parking ; sacrés voleurs !) puis montons vers le parc de Lovcen.

1300 mêtres plus haut et 15 degrés plus bas, nous visitons le mausolée du poète . Magnifique vue, jusqu’à Pedast dans les bouches de Kotor.

Repas de gala pour l’anniversaire de Baptiste, à côté d’une table de septa-mini-génaire qui ont survécu à toutes les réorganisations politiques du 20° siècle et reviennent sur les lieux enchantés de leurs enfances historiques.

Jeudi 28

Petit déjeuner sur la terrasse fraiche, avec les deux grands sommets en toile de fond.

Nous obtenons des sandwiches rustiques et une bouteille d’eau (75 cl, et en verre) à l’hôtel.

Les indications sont nombreuses au départ, mais pas très cohérentes. Nous finissons par opter pour la bonne direction à travers les bois de hêtres, puis le long du balcon à 1000 mètres sur la mer, sur lequel nous avalons (presque !) nos sandwiches. La fin de la promenade se fait sur route pendant 2 heures, un peu difficile pour les deux plus jeunes.

Malgré mes manoeuvres pour redescendre à Kotor prendre une glace, nous rejoignons Cetinje, capitale royale, vers 17:00 (Baptiste : 2 heures de route de montagne pour une glace et même pour une baignade dans la mer, je ne suis pas trop chaud). Petit tour en ville, où la ville nous apparaît comme un vieux complet déjà usagé sans avoir vraiment servi, démodé et surtout trop grand pour sa population réduite.

Vendredi 29

Nous ne quitterons pas Cetinje sans voir toutes les merveilles que recèlent ses musées, c’est dit !

Le Palais Royal recèle diverses pièces bien meublées selon les différents styles en vogue à la fin du XIX. Vient ensuite le Bilarje, que nous visitons gratuitement car le gros billet de 100 € de Véronique ne passe pas en début de matinée.

Finalement, nous décidons d’inscrire une capitale de plus à notre palmarés : Podgorica et son musée des artistes non-alignés reçoit notre visite grâce à un pilotage live d’un brave chauffeur de taxi.

Déjeuner dans un restaurant italien repéré sur le guide : Il Giordano.

Nous prévoyons 3 heures ; il nous en faudra 5 et demi ! Nous franchissons une chaine de montagne par une route en terre qui inquiète très fort toute la famille, puis un plateau karstique semé de petites fermes délicieuses au milieu des bois. Mieux valait ne pas tomber en panne en ces lieux …

Arrivée à Mostar à 20:30. Appartement impeccable avec 3 chambres et 5 lits pour nous cinq.

Je suis frappé par le nombre impressionnant de bâtiments détruits qui sont laissés en ruine.

Samedi 30

Nous visitons le vieux centre de Mostar, qui entoure le pont à dos d’âne totalement reconstruit.

Nous visitons la mosquée, miraculeusement épargnée en 1992, et montons même au minaret.

Nous finissons par trouver la route vers l’ouest pour rejoindre l’autoroute côtière. Le pays a l’air nettement plus riant que sa partie est.

Nous descendons à Belar sur la côte. Station paisible. Le ruban de la plage est couvert de couleurs et de corps.

Nous reprenons l’autoroute à Silbenik et arrivons tard à Zedar car nous choisissons de suivre la côte.

Dîner chez Mamma mia, en face de notre pension dont le cuisinier est mort récemment.

Nous récupérons Mathilde, arrivée depuis Zagreb dans un petit transport régional bruyant avec 35 minutes de retard. Petit arrêt au centre-ville pour manger un petit quelque chose : une glace (trop crémeuse) et une grosse portion de pizza ; c’est déjà l’Italie pour Mathilde !

Dimanche 31

Promenade dans Zadar. Les pavés de marbre polis par le passage des piétons. Les quais côté mer, avec une île à quelques kms en toile de fond. Et puis les orgues profondes construites sous le quai et qui traduisent le mouvement des vagues. 2 dogues qui victimisent un gentil xxxxx.

Nous déjeunons à Ninj, petite presqu’ile plate au milieu des marais, sous un grand arbre à l’ombre épaisse.

Nous arrivons au parc de XXXX vers 15:30 pour la promenade au fond du canyon.

Départ vers 18:00 qui nous met à Opadija à 21:00 passées. Les paysages traversés sont magnifiques, très verts et très peu peuplés.

Opadija est vraiment une station suranée.

Dîner sur le bord de mer, près d’une grande piscine circulaire d’eau de mer, et à portée de voie de la terrasse enchantée d’un grand hôtel.

Coucher minuit.

Lundi 1

Le petit déjeuner de l’hôtel nous permet d’observer toute la faune locale.

Nous partons ensuite vers Poula et ses arênes.

Déjeuner dans le ronron du port et les sirènes de manoeuvre … bizarre.

Puis Porec. Heureuse surprise de ce côté-là. Une jolie cité avec un bord de mer qui va et vient et quelques îles.

Nous roulons vers Trieste, passons par la Solvénie. Ca donne envie d’aller Ljubiania.

Trieste, ses quartiers ouvriers, son port, sa vieille ville.

Promenade au crépuscule.

Dîner au Bacio sur le canal

Mardi 2

Visite du château San Giusto, forteresse formidable avec sa collection de céramique, son musée lapidaire, et son (petit) musée des armes.

Nous arrivons à Venise vers 14:00. Parking, Vaporetto, marche courte jusqu’au Palazzio Guardi.

Déjeuner sur le quai. Marche à travers Venise.

Douche avant de repartir pour le dîner.

Pas possible de trouver une terrasse à la fois sympa et une carte qui ne soit pas strictement pizza = spagetthi, mais on y parvient.

Mercredi 3

Lever 8:30.

Marche vers la Cathédrale San Marco, mais la queue de 200 mètres nous dissuade. Nous continuons vers les quartiers Nord, le Ghetto. Déjeuner standard sur une place dans le coeur du ghetto.

Retour à l’hôtel. Vaporetto, parking

Arrivons à Vérone à 17:00 passées.

Promenade dans le centre-ville. Rue piétonne très commerçante où nous faisons quelques emplettes, puis dîner en compagnie de Dante Alighieri autour d’une magnifique table ronde

Jeudi 4

Réveil à 7:15, comme prévu.

Je me venge sur Constance qui m’avait réveillé brutalement sur la plage en me chatouillant sous les bras : je la coince dans l’ascenceur.

 

La Californie

 

Réveil à 9:00.
Nous partons dejeuner dans le centre de Palo Alto, au Peninsula creamery, 100% vintage.
vers 11:00, apres quelques errements a travers la ville, nous trouvons enfin une route qui traverse les montagnes vers Pescadero.
halte le long de la pescadero creek ou nous pouvons toucher nos premiers sequoias.
approchant de l’océan, nous voyons la couche de brouillard qui roule au loin et bientôt nous recouvre
route 1 vers le Sud
Monterey. dans le centre historique prés du Presidio
nous retiendrons surtout les otaries qui se prélassent et leur gros mâle dominant qui aboie sans cesse.

17 mile road
Carmel
puis retour au nord de Monterey

La Californie

Jeudi 15 au matin

Nous sommes partis par le RER de 7:30
longue queue,
départ a l’heure. un choix de films exceptionnel qui nous tient éveillés presque tout le voyage.

Arrives a Toronto. nous avons 4 heures pour passer les contrôles US. Nous repartons avec 2 heures de retard.
arrivée a San Fransisco à 9:30, le temps de récupérer la voiture, nous arrivons a notre motel vers minuit.