Nous déjeunons dans nos chambres après que les filles ont acheté le nécessaire au sympathique supermarché local.
Nous quittons Springsdale vers 10:15 et arrivons aux outlets nord de Las Vegas vers 13:00.
Déjeuner au restaurant japonais avec le concept goinfre « eat all you can ». Nous nous régalons !
Achats pendant 2 heures, les filles d’un coté, les garçons de l’autre. Les premières ray ban d’Antonin : 150 $ ! (« Oui, mais je mets tout mon argent de poche : 60 $ »).
Arrivée au Mirage vers 17:00. 3 chambres : le grand luxe !
Piscine. Encore le concept goinfre avec toutes les sortes de nourritures, mais pas excellentes.
Promenade sur le strip. Un peu surpris par le Venice tout de même.
Coucher 23:30. Les enfants n’aiment pas tellement : c’est pas mon truc, luxure et consommation à outrance.
Il est vrai que la chaleur + le bruit + la bousculade + les odeurs … C’est pas mon truc non plus.

Le ciel est grand bleu.
Réveil au ralenti malgré notre volonté de démarrer tôt pour tout voir. Nous achetons un pique-nique au supermarché voisin puis rejoigons le visitor center.
De là, une première promenade sur les premières barres qui dominent la vallee au sud. Pas très longue, mais les troupes commencent à se plaindre de la chaleur.
Nous redesendons vers 11:30. Je fais preuve d’un peu d’autisme pour emporter la décision de prendre le bus et aller pique-niquer à la station Grotto, plus haut dans la vallée. Grand bien nous en prend. Nous reprenons le bus pour la station terminale. De là, nous prenons le chemin dans la vallée, qui va aussi loin que possible dans la rivière. C’est là que nous sommes témoins de la scène du gentil petit écureuil carnivore.
Scène de baignade ; l’eau ne serait pas si froide finalement.
Au bout du chemin, la promenade se continue dans le lit de la rivière. Les enfants adorent, Véronique aime moins, qui nous attend une bonne heure.
Bus pour la station Zion lodge. Rafraichissements sur la grande pelouse.
Promenade vers les 3 emerald pools (lower, middle, upper) pas si émeraude que cela avec leur maigre filet d’eau.
Retour magique vers la station Grotto a flanc de montagne.
Dîner au pizza and noodles ; moins classy que le spotted dog.

Réveil un peu avant 6 heures (mountain time, donc 5:00 pour nous) au son du canon. 12 coups de canon. Tout le monde est debout avant le dernier ! Il se prépare une fête matutinale monstre à 20 mètres de notre fenêtre.
Losque je sors, j’apprends que ce sont les scouts qui organisent une journée et que pour 5$, on peut avoir un breakfast.
Lorsque nous sommes prêts, il est presque 10:00 et le breakfast dans la rue est terminé. A présent, tout la ville s’installe sur le trottoir pour voir la parade et les jeunes sportifs.
Nous décidons de partir pour le parc de Bryce sur le champ, et nous nous arrêtons sur la route au pine trees. Ambiance famille de cow-boys authentique.
Puis nous visitons la partie sud du parc, nettement moins spectaculaire. Nous faisons la petite promenade des bristlecones trees avec le balcon terminal du rim vers le sud, d’où l’on voit le giant staircase.

Moins de 2 heures pour Zion. L’arrivée par l’Est promet d’être spectaculaire, et elle l’est ! L’orage menace fort et lorsque nous franchissons le long tunnel, il atteint sa pleine mesure si bien que, à la sortie, ce sont des cascades de boue qui tombent des parois abruptes. Un gros ruisseau tumultueux s’installe dans la route, qui nous oblige parfois à changer de voie.
Springsdale. Ambiance touristico-cosy et gazon nickel. Les enfants profitent de la piscine pendant que nous prenons avec Véronique le temps d’une promenade dans la petite ville qui se pare le long de la route. Nous dinons au Spotted dog cafe, ambiance casual yet elegant comme l’indique la critique gastronomique mise en évidence près de la caisse. Une bouteille de chardonnay plus tard, et la mythologie originelle familiale revisitée, nous rentrons dans la nuit douce d’après-orage.

Nous quittons la Hampton inn de Kayenta vers 9:30, en route pour Bryce canon.
Nous retournons sur nos pas vers l’ouest avant de bifurquer vers le nord.
De passage a Kanab, nous découvrons une petite ville pimpante et chacun veut aller se restaurer dans son enseigne avec un rationnel plus ou moins convaincant. Comme je tiens le volant, nous nous arrêtons chez Big Al’s, qui m’apparaît comme étant LA boutique familiale historique vivante. Nous ne sommes pas déçus. Des petites pancartes rajoutées au fil du temps présentent les articles en vente, et le choix est 2 fois plus nombreux que le MacDo standard. Un groupe de jeunes adultes en mal de solitude grégaire, une jeune famille de 2,25 enfants, dont la maman nous félicite (« you have a nice family ») et ces 3 cyclistes qui traversent les US et m’expliquent qu’ils sont 33 à le faire en donnant a Mathilde la carte de visite de leur site web. Bonus : les tables extérieures sous une allée couverte qui partage le parking en deux !
Approchant de Bryce, nous essuyons un orage de 10 minutes, avant de remonter la petite mystic river vers le plateau qui abrite la perle du fameux canyon.
Nous passons confirmer notre familiy room a 120$ au purple sage motel avant d’arriver au parc vers 16:30. Le soleil est bien là, avec juste ce qu’il faut de nuages pour animer le ciel.
Les chipmunks sont de vrais cabots minuscules. Les biches paissent isolées sans peur du loup. Nous nous arrêtons à sunset point, descendons sur le queen gardens trail, remontons via wall street sur sunrise point et rejoignons par le rim Bryce point. Arrivés là avec le coucher du soleil, il est 8:00 (9:00 mountain time) il n’y a plus de bus et je dois faire du stop à la sortie du parking, une famille de français me prend, qui viennent du Val d’Oise avec leurs 3 enfants. Ils font a peu près le même tour que nous, mais en sens inverse, et depuis LA. Le pater familias m’apprend que je peux (et dois !) rétrograder dans les descentes.
Nous arrivons tard a Panguitch, où le cow-boy restaurant, complet, nous annonce 25 minutes d’attente en nous assurant que tous ceux qui ont faim seront servis.

Véronique nous lit « la mécanique du coeur » alors que nous traversons des espaces semi-désertiques étonnamment parsemés de petites habitations basses entourées de l’habituel bric-a-brac à l’abandon.
De passage a Kayenta vers 14:00, nous tombons sur la Hampton Inn au vaste lobby, mais il est trop tôt pour prendre nos deux chambres.
Déjeuner au burger king.
A la sortie, une vieille indienne alcoolisée a jeun mendie un peu de nourriture, voire un peu d’argent en me montrant un cent.
Nous rejoignons Monument valley.
Promenade en voiture. Nuages menacants qui se dégagent en fin de journée et nous donnent des illuminations saisissantes.
Promenade à pied, dont nous douterons tout du long qu’elle fut bien sur le bon chemin. Mais ca n’est pas grave car c’est très beau, et le coucher de soleil qui lutte avec les nuages anime le paysage.
Diner royal au Hampton inn servi par des indiennes avenantes. Soupe aux poivrons pour moi avec un énorme poivron vert clair qui décore beaucoup et ne pique pas trop.

Mercredi 29
Nous reprenons le metro sur la place Syntagma, puis le bus 95X . C’est également là que se trouve le bureau des objets trouvés où j’espère récupérer mon portefeuille ; pas de chance
L’avion décolle à 16:20, arrivée à Roissy à 18:30, RER à 19:20, et nous retrouvons notre maison a 21:00 (prem’s à caresser Fifi !)

Mardi 28 – Véronique et Mathilde visitent Kamares, je monte a Agia Marina, puis nous préparons nos valises.
L’hôtel réclame 114 € par nuit et par chambre là où Véronique a pris la peine de se faire préciser 114 par nuit, soit 228 au total pour les 2 nuits. Elle tient bon et c’est la fille de la maison à qui elle oppose le fax qui est fort mécontente.
Nous embarquons sur un bateau rapide avec quelques minutes de retard et, comme d’habitude, dans une pagaille certaine. Je remarque que plusieurs dizaines de voitures embarquent, alors que l’ile est plutôt petite, et que les 3 autres fois précédentes, nous n’avions eu que quelques voitures seulement.
Le bateau secoue un peu.
Nous retrouvons notre hôtel, situé pile entre Monesteraki et Syntagma. Nous avons des chambres identiques à notre premier passage, mais nous sommes au troisième étage, cette fois-ci.
Nous partons faire une dernière fois le tour du centre-ville qui se termine par le Mont Lycabete. La nuit est chaude et claire, et la lune nous guide pour le retour.

C’est l’anniversaire de Baptiste. Déjeuner a l’hôtel. Visite de Castro, puis de xxx. Vers 14:00, de passage a Appolonia, nous déjeunons d’un gyros (salade régime pour les parents, à la mythos près).
2 heures de sieste pour les guerriers, visite approfondie de Appolonia pour les filles.
Plage en fin d’après-midi. Dîner dans le meilleur restaurant que nous indiquent les guides pour fêter dignement l’anniversaire de Baptiste. Une terrasse qui domine la ville et la mer.

Lever tôt pour la ferry de 8:40. La mer est aussi calme qu’une vulgaire mare, et je vois deux dauphins sauter.
Sifnos est très montagneuse et nous séduit tous d’emblée. Là encore, nous louons une voiture. La chaleur est vraiment écrasante alos que nous visitons Artemonas autour de midi. Je suis fatigué, et je ne suis pas le seul. Après 2 heures de sieste, nous allons sur la plage : magnifique, dans son théâtre de roche, on a encore pied a 50 mètres du rivage.
Dîner à l’autre bout de l’ile, dans le port du bout du monde éclairé de quelques lampions, après que nous avons vu le soleil se diluer à l’horizon.
Je ramène des arbustes secs.

Samedi 25 – lever (difficile) à 07:30.
Objectif : le sommet de l’ile. Un peu en retard, nous laissons la voiture au parking dans le village pour suivre la route. Nous sortons de la route. Bavante. Zizanie quand le chemin se fait incertain et envahi d’herbes. Demi-tour. Après avoir repris la route, nous progressons encore 20 minutes mais Véronique + les deux petits bavent/ralent. Je redescends en courant chercher la voiture (17 minutes) achète des boissons à bulles impériales et les récupère alors qu’ils sont à moins de 5 minutes du col.
Vue sur toute l’ile. Retour par l’autre côté dans des chemins de terre.
Déjeuner dans le second restaurant de la plage.
L’après-midi, je repars seul pour grimper le tas de caillou. Retour a 18:00 comme prévu
En route pour Parikhi, nous passons par le petit volcan Kefalo que la voiture ne parvient pas à gravir jusqu’au bout.