Vendredi 24

Nous partons à pied pour la golden beach, réputée la plus belle plage de l’ile. Une petite heure de jolie promenade, un mètre au-dessus des flots, de crique en crique. Nous profitons d’un parasol en feuilles tressées et de deux lits de plage, et nous regardons les petits poissons avec les masques que j’ai fini par acheter en nombre, tant leur engouement est grand.
Tout le monde rentre finalement à pied pour se retrouver autour de la grande table sur la terrasse ombragee : 1,5 l de sprite, 1,5 l de coca light, 1 l d’eau, 1 l de jus de fruit ; nous avions très très soif !
Vers 18:00, nous repartons pour visiter Naoussa. La petite ville est réputée très (trop) touristique selon nos guides. Pour notre part, dans la belle lumière du soir, nous la trouvons accueillante. Beaucoup de boutiques de fripes, certes, mais c’est une vraie ville, avec son port doublement abrité, et son ruisseau qui la traverse et coule encore. Il règne dans le vieux port où reposent les bateaux des pécheurs une atmosphère de fête locale avec toutes ces tables qui attendent les convives et les équipes de service qui s’activent à la préparation.
Nous montons diner a Lefkes, et en profitons pour compléter notre visite du village.

Lefkes à pied

Jeudi 23 – lever tardif : les enfants disent adorer dormir tard le matin. Nous sommes prêts a 12:30, après avoir fait cuire une douzaine d’oeufs.
Plage, cache-cache dans l’hôtel, cartes magic, lecture, sieste pour Mathilde qui a mal au ventre.
Nous appelons Thierry, qui a de bonnes nouvelles. Julien va partir une semaine en camp organisée par l’hôpital, les doses de coticoides ont été diminuées.
Nous partons vers 16:00 pour Lefkes, d’ou nous rejoignons Prodromos, Marmara et Marpissa par l’ancienne voie byzantine. Là, nous nous séparons ; je retourne chercher la voiture a Lefkes. 1 km et demi plus loin, aucune des 50 voitures ne m’ayant pris, je décide de reprendre le
monopati.
Je rentre comme la nuit tombée, puis nous partons dîner dans le port de Pisso Livadi qui occupe la crique adjacente.

De Naxos à Paros

Mercredi 22 – lever 09:30. Deux heures plus tard, nous quittons en procession les lieux pour la bateau de 12:40.
Arrivés a Paros, nous louons une voiture sur le port gentiment venté, visitons la ville sous le soleil, déjeunons chez le tunisien que le routard surfait, finissons le tour de la ville, puis rejoignons Logara. Une petite plage que la vue depuis notre terrasse prend en écharpe. Dîner sur la plage chez Fisilanis.

Jeudi 23 – lever tardif : les enfants disent adorer dormir tard le matin. Nous sommes prêts a 12:30.

3 jours à Naxos

Lever tard, départ mou pour les plages du sud.
Pistes poussiéreuses et lopins de terre habités de touristes locaux
Plage
Au nord de Chalki

Lundi 20 – lever 10:00
Nous ne voulons pas nous retrouver a marcher sous le soleil entre 12:00 et 16:00, aussi faisons-nous le tour de la partie nord de l’ile au rythme de notre moteur poussif.

Mardi 21 – lever 7:15
A l’assaut du mont Zas, 1001 m
Depart 8:15. La promenade est magnifique. Un peu de vent furieux sur la fin.
Dejeuner a xxx, là où les gens viennent d’Athenes ; carte courte mais bonne. Nous rendons la voiture a 14:30 ; 30 minutes de retard sans conséquence.
Sieste pour moi, courses pour les filles, télé pour les garçons. Vers 17:30, j’accompagne les deux petits hommes à la plage. Je les laisse encore 1/2 heure dans la lessiveuse des vagues de 3 pieds de haut.
Nous sacrifions ensuite au rituel de la promenade de la porte antique au-dela de laquelle le soleil se couche.
Je ne vais pas écouter le concert de guitare qui me disait bien pourtant. Diner au mexicain branché prés de chez nous.

Naxos

rdv à 11:00 sur la plage.
Dominique et Catherine partent pour Mykonos a 13:00.

Nous louons une voiture
Promenade a Chalki, dans des chemins creux peuplés d’araignées.
Citron local, qui ressemble à un pamplemousse grelé de boutons cicatrisés.
Diner de l’autre côté du port

Arrivée à Naxos

Lever tard, piscine. Nous marchons 20 minutes pour le village qui se trouve a l’autre bout de la plage. Repas copieux. De retour pour régler et partir.

Attente au port entre macadam et soleil
Gros bateau vente
Arrivée a Naxos à l’heure où Dominique et Catherine nous attendent.
L’hôtel n’est pas celui que Véronique croit ; nous sommes au sud dans le quartier périphérique de Agios Georgios.
Diner tous ensemble dans un restaurant pur grec mais pas bon qui a un balcon donnant sur le port et le soleil couchant.

Le 16

Les filles se font attendre ; je pars devant. Les garcons trompent leur impatience indignee (les filles, elles disent qu’elles sont pretes mais faut toujours qu’on les attende) en mettant des paniers dans la bouee de la piscine avec un ballon qui traine par la.
Le diner chez Panos se deroule pendant que le profond manteau de la nuit se pose au loin, dans les recoins, sous les choses, plus pres au flanc des coteaux, enfin le long du rivage.
De retour chez Artemis, nous tentons une partie de tarot sur la petite terrasse en plein vent. C’est Constance qui gagne une petite. Ensuite, nous rentrons pour une partie de tcin-tchin, fort bruyante comme d’habitude.

Jeudi 16 – reveil tardif, sauf les garcons, comme d’habitude. Il faut profiter de ce que Artemis transporte un couple d’allemands a l’aeroport puis nous depose a Fira. Il se fait attendre une bonne demi-heure, mais les enfants se tiennent bien. Nous echangeons avec le couple belge arrive hier, qui fait part de son emballement tout relatif pour une ile aussi urbanisee et grouillante de touristes. Je leur indique les deux choses a faire : Pyrgos et la promenade Fira-Oia.
Nous arrivons a Fira un peu avant midi. Le temps d’acheter nos billets pour la promenade en bateau (14:00 a 17:00, volcanoe + hot springs) et nous pouvons profiter d’une large terrasse un peu en retrait de la crete.
Descente pile-poil, mais stress de la mama. Le bain de vapeurs d’urine de mule en plein sud laissera un souvenir a Veronique : elle fera le retour en telepherique.
La promenade en bateau autour du cratere est agreable, le bateau est assez grand pour accueillir tout le monde sur le pont. Quant a la visite du coeur du volcan, l’italien qui nous suit dans la file de moutons (dixit Antonin) resume bien la situation, une large sourire aux levres : »2 euros pour aller en enfer ! ». Et avec ca, a peine une odeur de soufre.
La baignade dans les eaux chaudes se fait dans une crique boueuse pleine d’une eau ferrugineuse. La houle qui la separe du bateau, qui nous attend a 50 metres de l’entree, fera paniquer Constance (« j’y arrive pas. Je peux plus respirer ! ») mais elle y est arrivee. J’avoue que je n’en menais pas large, car je ne me sens vraiment pas capable de sauver qui que ce soit !
De retour a Fira, après que j’ai remonte l’escalier puant aussi vite que les 5 autres en telepherique, nous visitons le petit musee, bien arrange, ou les objets trouves a Akrotiri, du 17-eme BC, montrent une société raffinee que le volcan a reduite a ces vestiges.
Le retour a Artemis village se fait a pied. La traversee du village ancien est une vraie bonne surprise, a l’heure la plus douce et lumineuse.
Piscine. Panos.

Le 14

Mardi 14 – Grace a notre Nissan micra, nous partons a la decouverte de l’ile. Premiere halte a Pyrgos, qui sureveille la plus grande partie de l’ile, adossee au sommet le plus haut. Nous prenons le premier repas de la journee sur la place de l’eglise, qui partage avec le tres tendance cafe Flora (voile carree en terrasse et musique classique) l’espace du culmen qu’occupait le castro. Un petit relais-chateau s’est installe la, au coeur du village, accessible a pied seulement (mais un ane en livree transportera vos valises).
A la sortie du village, nous trouvons le sentier pieton pour le sommet. 40 minutes entre vent violent sur la crete et cagnard oriente plein sud nous amenent au monastere (ferme, mais de toute facon, je suis en short) et sous la station radar de l’armeen curieusement peinte en kaki alors que sa silhouette bien decoupee se repere depuis tous les alentours. Le melon jaune est assez decevant, mais la rarete de l’eau (1 litre pour nous 6) m’aide a en finir avec lui.
Un peu avnt 15:00, nous sommes de retour au bord de la piscine.
A 16:30, je laisse Veronique et les enfants a Fira, puis je vais poser la voiture a Oia. Le stop de retour portera ses fruits en moins de 5 minutes. La jeune commercante rentre chez elle sous Fira, depuis sa boutique d’Oia. Elle reve de visiter Paris, l’hiver prochain peut-etre, sans son bebe d’abord. Paris, et puis le reste de la France : la Provence, et puis Lyon. Je l’invite a se loger dans le XI.
Je rejoins le reste de la famille sur les premieres hauteurs de Fira. De la, nous voyons le coeur de la ville peint de neuf au bord du precipice, le grand escalier qui rejoint le vieux port, et puis les mules en tas, dont la forte odeur porte jusque la par bouffees.
La marche de Fira a Oia prend bien 3 heures. La premiere moitie se fait le long de la crete, au milieu des faubourgs peuples de touristes, plus clairsemes au bout d’une heure. Au milieu du trajet, un col etroit est occupe par ce qui fut une caravane il y a 40 ans de cela, qui offre aux passants (1 voiture japonaise, 2 quads) les diverses boissons standard habituelles, mais encore un genereux jus d’orange authentique ou un epais quasi-brownie fait maison. Oui pour 2 jus d’orange, pas d’amateur pour le brownie grec. Le reste de la balade seduit toute la famille : la vue sur la caldera avec Fira qui se deroule, le soleil couchant face a nous qui fait jaillir de terre toutes les plantes autour de nous, et les aretes des pierres, et cette chapelle au dernier col, avec sa curieuse arche surmontee d’un croix. Avec son ambiance tourisme familial, le petit ville regarde vers la caldera en tournant a demi le dos au soleil couchant, dont la promesse repetee fleurit aux nombreuses terrasses qui se peuplent alors que nous nous frayons un chemin dans l’etroite artere principale. Nous dinons chez le franco-chypriote dont le guide nous vante la cuisine originale. Retour a Artemis Village a 23:00.

Mercredi 15 – nous avons decide de consacrer la journee a la decouverte du reste de l’ile. Il faut croire que nous avions epuise les charmes essentiels avec la journee d’hier. Nous dejeunons en compagnie de 3 bimbos gonflees accompagnees de quelques photographes ventrus, sous le grand eucalyptus au centre de xxx. La chaleur etouffante rend quelque peu penible notre deambulation dans les venelles ecrasees de blancheur reverberante. Retour au bord de la piscine vers 17:30 après quelques tribulations automobiles dans les dernieres parcelles de l’ile que nous n’avons pas encore parcourues. Nous rendons la micra, qui s’est revelee etonnament spacieuse et agreable a conduire.
Diner chez Panos a 20:00.

d’Athènes à …

Lever a 5:15. Nous descendons la rue Metropoli jusqu’a la station de métro XXX.
Les billets achetés, nous hatons le pas vers le quai ; nous nous glissons tous les 6 entre les portes qui tardent à se fermer. Le temps de se placer avec nos sacs, la staion suivante, toute proche, s’éloigne déjà. C’est alors que je réalise que mon portefeuille ne se trouve plus dans ma poche.
« Là, je panique » m’écrié-je. Du coup, nous sommes tous très inquiets.
Je descends à la station suivante, fais demi-tour, parcours de nouveau le trajet dans la rue, interpelle les premiers travailleurs du matin.
Je rejoins les autres au quai 9, pile a l’heure, mais bredouille.
Je profite de la proximité de la ville pour faire opposition à toutes mes cartes de crédit.
Puis nous sommeillons durant 5 heures, bercés que nous sommes au premier rang que le reste du pont inferieur nous envie.

A l’arrivée, nous appelons Artemis qui nous charge 10 minutes plus tard. Une fois extraits du cratère, nous découvrons l’autre face de l’ile, en pente douce vers les plages grises, et tres urbanisée.
Déjeuner vers 14:00 chez Panos, l’allemande localisée près de la plage, qui sert du poisson frais.
Après une heure de plage, je profite de l’un des innombrables transferts d’Artemis pour faire ma déclaration de vol au poste de police de Kartaredos, et pour louer une voiture. Les distances sont courtes, et je fais le pari que l’empilement des 4 enfants sur la banquette arriere de la Nissan Micra ne sera pas l’occasion d’une crise d’hystérie familiale.
Dès le soir, cet outil de la liberté nous permet de vérifier que le pote d’Artemis pas cher et excellent n’est pas si excellent que ca, et que Panos n’est pas plus cher.