Arrivée à Naxos

Lever tard, piscine. Nous marchons 20 minutes pour le village qui se trouve a l’autre bout de la plage. Repas copieux. De retour pour régler et partir.

Attente au port entre macadam et soleil
Gros bateau vente
Arrivée a Naxos à l’heure où Dominique et Catherine nous attendent.
L’hôtel n’est pas celui que Véronique croit ; nous sommes au sud dans le quartier périphérique de Agios Georgios.
Diner tous ensemble dans un restaurant pur grec mais pas bon qui a un balcon donnant sur le port et le soleil couchant.

Le 16

Les filles se font attendre ; je pars devant. Les garcons trompent leur impatience indignee (les filles, elles disent qu’elles sont pretes mais faut toujours qu’on les attende) en mettant des paniers dans la bouee de la piscine avec un ballon qui traine par la.
Le diner chez Panos se deroule pendant que le profond manteau de la nuit se pose au loin, dans les recoins, sous les choses, plus pres au flanc des coteaux, enfin le long du rivage.
De retour chez Artemis, nous tentons une partie de tarot sur la petite terrasse en plein vent. C’est Constance qui gagne une petite. Ensuite, nous rentrons pour une partie de tcin-tchin, fort bruyante comme d’habitude.

Jeudi 16 – reveil tardif, sauf les garcons, comme d’habitude. Il faut profiter de ce que Artemis transporte un couple d’allemands a l’aeroport puis nous depose a Fira. Il se fait attendre une bonne demi-heure, mais les enfants se tiennent bien. Nous echangeons avec le couple belge arrive hier, qui fait part de son emballement tout relatif pour une ile aussi urbanisee et grouillante de touristes. Je leur indique les deux choses a faire : Pyrgos et la promenade Fira-Oia.
Nous arrivons a Fira un peu avant midi. Le temps d’acheter nos billets pour la promenade en bateau (14:00 a 17:00, volcanoe + hot springs) et nous pouvons profiter d’une large terrasse un peu en retrait de la crete.
Descente pile-poil, mais stress de la mama. Le bain de vapeurs d’urine de mule en plein sud laissera un souvenir a Veronique : elle fera le retour en telepherique.
La promenade en bateau autour du cratere est agreable, le bateau est assez grand pour accueillir tout le monde sur le pont. Quant a la visite du coeur du volcan, l’italien qui nous suit dans la file de moutons (dixit Antonin) resume bien la situation, une large sourire aux levres : »2 euros pour aller en enfer ! ». Et avec ca, a peine une odeur de soufre.
La baignade dans les eaux chaudes se fait dans une crique boueuse pleine d’une eau ferrugineuse. La houle qui la separe du bateau, qui nous attend a 50 metres de l’entree, fera paniquer Constance (« j’y arrive pas. Je peux plus respirer ! ») mais elle y est arrivee. J’avoue que je n’en menais pas large, car je ne me sens vraiment pas capable de sauver qui que ce soit !
De retour a Fira, après que j’ai remonte l’escalier puant aussi vite que les 5 autres en telepherique, nous visitons le petit musee, bien arrange, ou les objets trouves a Akrotiri, du 17-eme BC, montrent une société raffinee que le volcan a reduite a ces vestiges.
Le retour a Artemis village se fait a pied. La traversee du village ancien est une vraie bonne surprise, a l’heure la plus douce et lumineuse.
Piscine. Panos.

Le 14

Mardi 14 – Grace a notre Nissan micra, nous partons a la decouverte de l’ile. Premiere halte a Pyrgos, qui sureveille la plus grande partie de l’ile, adossee au sommet le plus haut. Nous prenons le premier repas de la journee sur la place de l’eglise, qui partage avec le tres tendance cafe Flora (voile carree en terrasse et musique classique) l’espace du culmen qu’occupait le castro. Un petit relais-chateau s’est installe la, au coeur du village, accessible a pied seulement (mais un ane en livree transportera vos valises).
A la sortie du village, nous trouvons le sentier pieton pour le sommet. 40 minutes entre vent violent sur la crete et cagnard oriente plein sud nous amenent au monastere (ferme, mais de toute facon, je suis en short) et sous la station radar de l’armeen curieusement peinte en kaki alors que sa silhouette bien decoupee se repere depuis tous les alentours. Le melon jaune est assez decevant, mais la rarete de l’eau (1 litre pour nous 6) m’aide a en finir avec lui.
Un peu avnt 15:00, nous sommes de retour au bord de la piscine.
A 16:30, je laisse Veronique et les enfants a Fira, puis je vais poser la voiture a Oia. Le stop de retour portera ses fruits en moins de 5 minutes. La jeune commercante rentre chez elle sous Fira, depuis sa boutique d’Oia. Elle reve de visiter Paris, l’hiver prochain peut-etre, sans son bebe d’abord. Paris, et puis le reste de la France : la Provence, et puis Lyon. Je l’invite a se loger dans le XI.
Je rejoins le reste de la famille sur les premieres hauteurs de Fira. De la, nous voyons le coeur de la ville peint de neuf au bord du precipice, le grand escalier qui rejoint le vieux port, et puis les mules en tas, dont la forte odeur porte jusque la par bouffees.
La marche de Fira a Oia prend bien 3 heures. La premiere moitie se fait le long de la crete, au milieu des faubourgs peuples de touristes, plus clairsemes au bout d’une heure. Au milieu du trajet, un col etroit est occupe par ce qui fut une caravane il y a 40 ans de cela, qui offre aux passants (1 voiture japonaise, 2 quads) les diverses boissons standard habituelles, mais encore un genereux jus d’orange authentique ou un epais quasi-brownie fait maison. Oui pour 2 jus d’orange, pas d’amateur pour le brownie grec. Le reste de la balade seduit toute la famille : la vue sur la caldera avec Fira qui se deroule, le soleil couchant face a nous qui fait jaillir de terre toutes les plantes autour de nous, et les aretes des pierres, et cette chapelle au dernier col, avec sa curieuse arche surmontee d’un croix. Avec son ambiance tourisme familial, le petit ville regarde vers la caldera en tournant a demi le dos au soleil couchant, dont la promesse repetee fleurit aux nombreuses terrasses qui se peuplent alors que nous nous frayons un chemin dans l’etroite artere principale. Nous dinons chez le franco-chypriote dont le guide nous vante la cuisine originale. Retour a Artemis Village a 23:00.

Mercredi 15 – nous avons decide de consacrer la journee a la decouverte du reste de l’ile. Il faut croire que nous avions epuise les charmes essentiels avec la journee d’hier. Nous dejeunons en compagnie de 3 bimbos gonflees accompagnees de quelques photographes ventrus, sous le grand eucalyptus au centre de xxx. La chaleur etouffante rend quelque peu penible notre deambulation dans les venelles ecrasees de blancheur reverberante. Retour au bord de la piscine vers 17:30 après quelques tribulations automobiles dans les dernieres parcelles de l’ile que nous n’avons pas encore parcourues. Nous rendons la micra, qui s’est revelee etonnament spacieuse et agreable a conduire.
Diner chez Panos a 20:00.

d’Athènes à …

Lever a 5:15. Nous descendons la rue Metropoli jusqu’a la station de métro XXX.
Les billets achetés, nous hatons le pas vers le quai ; nous nous glissons tous les 6 entre les portes qui tardent à se fermer. Le temps de se placer avec nos sacs, la staion suivante, toute proche, s’éloigne déjà. C’est alors que je réalise que mon portefeuille ne se trouve plus dans ma poche.
« Là, je panique » m’écrié-je. Du coup, nous sommes tous très inquiets.
Je descends à la station suivante, fais demi-tour, parcours de nouveau le trajet dans la rue, interpelle les premiers travailleurs du matin.
Je rejoins les autres au quai 9, pile a l’heure, mais bredouille.
Je profite de la proximité de la ville pour faire opposition à toutes mes cartes de crédit.
Puis nous sommeillons durant 5 heures, bercés que nous sommes au premier rang que le reste du pont inferieur nous envie.

A l’arrivée, nous appelons Artemis qui nous charge 10 minutes plus tard. Une fois extraits du cratère, nous découvrons l’autre face de l’ile, en pente douce vers les plages grises, et tres urbanisée.
Déjeuner vers 14:00 chez Panos, l’allemande localisée près de la plage, qui sert du poisson frais.
Après une heure de plage, je profite de l’un des innombrables transferts d’Artemis pour faire ma déclaration de vol au poste de police de Kartaredos, et pour louer une voiture. Les distances sont courtes, et je fais le pari que l’empilement des 4 enfants sur la banquette arriere de la Nissan Micra ne sera pas l’occasion d’une crise d’hystérie familiale.
Dès le soir, cet outil de la liberté nous permet de vérifier que le pote d’Artemis pas cher et excellent n’est pas si excellent que ca, et que Panos n’est pas plus cher.

Une journée avec Eleni

rdv à 11:00 à la station Sepolia.
Ce nouveau quartier, dense, a poussé là dans ces dernières années à la faveur de cette nouvelle station du métro.
Eleni nous y retrouve avec son ami Vageli. Les hommes dans une voiture, les filles dans l’autre, nous rejoignons la horde dominicale pour Sounio.
Le temple a Poseidon, reconstruit (mal) voilà 50 ans, puis la crique aux eaux transparentes ou nous fainéantons pendant 3 bonnes heures. Puis le restaurant au bord de la baie au pied du cap. Retour à Athênes a 20:30.
La journée se termine dans un débit de glaces variées, à l’abri de l’orage qui inonde les caniveaux.

Première journée à Athènes

Petit déjeuner à 10:30 dans une rue piétonne. Ensuite, nous marchons vers la station de metro du centre, Syntgma, ou nous nous séparons; je reprends le bus pour l’aéroport où se trouvent nos billets de passage pour les îles, que nous avons « oublié » de prendre hier.
Nous nous retrouvons vers 14:00 au pied de l’acropole pour un excellent déjeuner chez XXX. Ensuite, nous contournons le vaisseau de roche par l’est et entrons dans l’enceinte gardée ou nous passons le reste de l’après-midi, jusqu’à 19:00.
Le repas du soir rue Metropoli, dans un excellent restaurant indiqué dans notre guide.

Arrivée à Athènes

Vendredi 10 – nous prenons le RER de 10:47, qui nous amène vers 12:00 a Roissy 1.
L’avion partira avec une demi-heure de retard.
Le bus 95X nous dépose place Syntagma vers 20:30. Les garçons réclament un kebab, ou un gyro dans le langage local.
Chaleur torride bruyante. Les autres nuits, nous mettrons la clim.