Le 16

Les filles se font attendre ; je pars devant. Les garcons trompent leur impatience indignee (les filles, elles disent qu’elles sont pretes mais faut toujours qu’on les attende) en mettant des paniers dans la bouee de la piscine avec un ballon qui traine par la.
Le diner chez Panos se deroule pendant que le profond manteau de la nuit se pose au loin, dans les recoins, sous les choses, plus pres au flanc des coteaux, enfin le long du rivage.
De retour chez Artemis, nous tentons une partie de tarot sur la petite terrasse en plein vent. C’est Constance qui gagne une petite. Ensuite, nous rentrons pour une partie de tcin-tchin, fort bruyante comme d’habitude.

Jeudi 16 – reveil tardif, sauf les garcons, comme d’habitude. Il faut profiter de ce que Artemis transporte un couple d’allemands a l’aeroport puis nous depose a Fira. Il se fait attendre une bonne demi-heure, mais les enfants se tiennent bien. Nous echangeons avec le couple belge arrive hier, qui fait part de son emballement tout relatif pour une ile aussi urbanisee et grouillante de touristes. Je leur indique les deux choses a faire : Pyrgos et la promenade Fira-Oia.
Nous arrivons a Fira un peu avant midi. Le temps d’acheter nos billets pour la promenade en bateau (14:00 a 17:00, volcanoe + hot springs) et nous pouvons profiter d’une large terrasse un peu en retrait de la crete.
Descente pile-poil, mais stress de la mama. Le bain de vapeurs d’urine de mule en plein sud laissera un souvenir a Veronique : elle fera le retour en telepherique.
La promenade en bateau autour du cratere est agreable, le bateau est assez grand pour accueillir tout le monde sur le pont. Quant a la visite du coeur du volcan, l’italien qui nous suit dans la file de moutons (dixit Antonin) resume bien la situation, une large sourire aux levres : »2 euros pour aller en enfer ! ». Et avec ca, a peine une odeur de soufre.
La baignade dans les eaux chaudes se fait dans une crique boueuse pleine d’une eau ferrugineuse. La houle qui la separe du bateau, qui nous attend a 50 metres de l’entree, fera paniquer Constance (« j’y arrive pas. Je peux plus respirer ! ») mais elle y est arrivee. J’avoue que je n’en menais pas large, car je ne me sens vraiment pas capable de sauver qui que ce soit !
De retour a Fira, après que j’ai remonte l’escalier puant aussi vite que les 5 autres en telepherique, nous visitons le petit musee, bien arrange, ou les objets trouves a Akrotiri, du 17-eme BC, montrent une société raffinee que le volcan a reduite a ces vestiges.
Le retour a Artemis village se fait a pied. La traversee du village ancien est une vraie bonne surprise, a l’heure la plus douce et lumineuse.
Piscine. Panos.

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