Mardi 14 – Grace a notre Nissan micra, nous partons a la decouverte de l’ile. Premiere halte a Pyrgos, qui sureveille la plus grande partie de l’ile, adossee au sommet le plus haut. Nous prenons le premier repas de la journee sur la place de l’eglise, qui partage avec le tres tendance cafe Flora (voile carree en terrasse et musique classique) l’espace du culmen qu’occupait le castro. Un petit relais-chateau s’est installe la, au coeur du village, accessible a pied seulement (mais un ane en livree transportera vos valises).
A la sortie du village, nous trouvons le sentier pieton pour le sommet. 40 minutes entre vent violent sur la crete et cagnard oriente plein sud nous amenent au monastere (ferme, mais de toute facon, je suis en short) et sous la station radar de l’armeen curieusement peinte en kaki alors que sa silhouette bien decoupee se repere depuis tous les alentours. Le melon jaune est assez decevant, mais la rarete de l’eau (1 litre pour nous 6) m’aide a en finir avec lui.
Un peu avnt 15:00, nous sommes de retour au bord de la piscine.
A 16:30, je laisse Veronique et les enfants a Fira, puis je vais poser la voiture a Oia. Le stop de retour portera ses fruits en moins de 5 minutes. La jeune commercante rentre chez elle sous Fira, depuis sa boutique d’Oia. Elle reve de visiter Paris, l’hiver prochain peut-etre, sans son bebe d’abord. Paris, et puis le reste de la France : la Provence, et puis Lyon. Je l’invite a se loger dans le XI.
Je rejoins le reste de la famille sur les premieres hauteurs de Fira. De la, nous voyons le coeur de la ville peint de neuf au bord du precipice, le grand escalier qui rejoint le vieux port, et puis les mules en tas, dont la forte odeur porte jusque la par bouffees.
La marche de Fira a Oia prend bien 3 heures. La premiere moitie se fait le long de la crete, au milieu des faubourgs peuples de touristes, plus clairsemes au bout d’une heure. Au milieu du trajet, un col etroit est occupe par ce qui fut une caravane il y a 40 ans de cela, qui offre aux passants (1 voiture japonaise, 2 quads) les diverses boissons standard habituelles, mais encore un genereux jus d’orange authentique ou un epais quasi-brownie fait maison. Oui pour 2 jus d’orange, pas d’amateur pour le brownie grec. Le reste de la balade seduit toute la famille : la vue sur la caldera avec Fira qui se deroule, le soleil couchant face a nous qui fait jaillir de terre toutes les plantes autour de nous, et les aretes des pierres, et cette chapelle au dernier col, avec sa curieuse arche surmontee d’un croix. Avec son ambiance tourisme familial, le petit ville regarde vers la caldera en tournant a demi le dos au soleil couchant, dont la promesse repetee fleurit aux nombreuses terrasses qui se peuplent alors que nous nous frayons un chemin dans l’etroite artere principale. Nous dinons chez le franco-chypriote dont le guide nous vante la cuisine originale. Retour a Artemis Village a 23:00.
Mercredi 15 – nous avons decide de consacrer la journee a la decouverte du reste de l’ile. Il faut croire que nous avions epuise les charmes essentiels avec la journee d’hier. Nous dejeunons en compagnie de 3 bimbos gonflees accompagnees de quelques photographes ventrus, sous le grand eucalyptus au centre de xxx. La chaleur etouffante rend quelque peu penible notre deambulation dans les venelles ecrasees de blancheur reverberante. Retour au bord de la piscine vers 17:30 après quelques tribulations automobiles dans les dernieres parcelles de l’ile que nous n’avons pas encore parcourues. Nous rendons la micra, qui s’est revelee etonnament spacieuse et agreable a conduire.
Diner chez Panos a 20:00.