Nous quittons la Hampton inn de Kayenta vers 9:30, en route pour Bryce canon.
Nous retournons sur nos pas vers l’ouest avant de bifurquer vers le nord.
De passage a Kanab, nous découvrons une petite ville pimpante et chacun veut aller se restaurer dans son enseigne avec un rationnel plus ou moins convaincant. Comme je tiens le volant, nous nous arrêtons chez Big Al’s, qui m’apparaît comme étant LA boutique familiale historique vivante. Nous ne sommes pas déçus. Des petites pancartes rajoutées au fil du temps présentent les articles en vente, et le choix est 2 fois plus nombreux que le MacDo standard. Un groupe de jeunes adultes en mal de solitude grégaire, une jeune famille de 2,25 enfants, dont la maman nous félicite (« you have a nice family ») et ces 3 cyclistes qui traversent les US et m’expliquent qu’ils sont 33 à le faire en donnant a Mathilde la carte de visite de leur site web. Bonus : les tables extérieures sous une allée couverte qui partage le parking en deux !
Approchant de Bryce, nous essuyons un orage de 10 minutes, avant de remonter la petite mystic river vers le plateau qui abrite la perle du fameux canyon.
Nous passons confirmer notre familiy room a 120$ au purple sage motel avant d’arriver au parc vers 16:30. Le soleil est bien là, avec juste ce qu’il faut de nuages pour animer le ciel.
Les chipmunks sont de vrais cabots minuscules. Les biches paissent isolées sans peur du loup. Nous nous arrêtons à sunset point, descendons sur le queen gardens trail, remontons via wall street sur sunrise point et rejoignons par le rim Bryce point. Arrivés là avec le coucher du soleil, il est 8:00 (9:00 mountain time) il n’y a plus de bus et je dois faire du stop à la sortie du parking, une famille de français me prend, qui viennent du Val d’Oise avec leurs 3 enfants. Ils font a peu près le même tour que nous, mais en sens inverse, et depuis LA. Le pater familias m’apprend que je peux (et dois !) rétrograder dans les descentes.
Nous arrivons tard a Panguitch, où le cow-boy restaurant, complet, nous annonce 25 minutes d’attente en nous assurant que tous ceux qui ont faim seront servis.